Aurélie MEURS et Aime DEBACKER

 

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Fille de Maximilien Meurs et Angélique Dubosqueille, née à Ecaussinnes-Lalaing le 30 novembre 1848 (le 24 avril 1850 selon l’acte de décès dans le Registre Paroissial d’Ecaussinnes-Lalaing), décédée à Ecaussinnes-Lalaing le 20 mars 1938. Fermière à la ferme de Scouflény, avec son père, puis négociante en épicerie à La Bassée.

 

 

 


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Elle épouse à Ecaussinnes-Lalaing le 29 juin 1886 (témoins : Joseph Lebon, instituteur, beau-frère de l’époux, Jean-Baptiste Meurs, fermier, beau-frère de l’épouse, François Dubrulle, appareilleur, 45 ans, beau-frère de l’épouse. Acte devant Maître Doumont à Feluy, le 14 juin 1886) Aimé DEBACKER, fils de Pierre, charron, et de Hortense Ypersiel, couturière (1) ; né à Ronquières le 19 août 1859. Décédé à Ecaussinnes-Lalaing le 31 octobre 1936. Charron. Membre de la commission d’Assistance Publique.

 

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Dont : Marthe Marie Aimée, née à Ecaussinnes-Lalaing le 20 mai 1887, y baptisée le 23 mai (ss Pierre Debacker et Marie Meurs), décédée à Ixelles le 2 décembre 1960. Elle épouse à Ecaussinnes-Lalaing en 1914 René Ghislain PIETTE, fils d’Adrien et de Eléonore Leloup (2), né à Ecaussines d’Enghien le 2 février 1888, décédé à Ixelles le 19 juin 1955. Appareilleur. Dont :

 

 

1.        Marie-Thérèse Adrienne Aimée, née à Ecaussinnes-Lalaing le 7 avril 1915, y baptisée le 9 avril. Décédée à Bogota le 12 novembre 1998. Etudes de Régente ménagère Agricole (3). Epouse à Ixelles (Sainte Trinité) le 2 octobre 1948 Pedro (né sous le prénom de Pierre) CHANTRAINE, né à Maubeuge le 21 juillet 1900, fils d’Alphonse Chantraine et de Marie Porta Preudhomme, décédé à Bogota ; commerçant à bogota. Dont :

 

1.1.  Marie-Thérèse Emma Martha, née à bogota le 19 août 1949, baptisée à la clinique par Mgr Luis Rubio Murroquin le dimanche 21 août (ss Gustave Leclercq et Emma Brun).

 

1.2.  Marie-Antoinette (Maria Antonieta), née à Bogota le 15 avril 1952. Elle épouse à Bogota Edgar GOMEZ, fils de José Joaquin Gómez et Abigaïl Torres, né à Bogota le 22 novembre 1948, y décédé le 28 septembre 2009 des suites d’une intervention chirurgicale. Divorcés. Dont :

 

1.2.1.      Margarita, née à Bogota le 15 juin 1973. Elle épouse à Bogota le 5 novembre 2005 Guillermo Navarro, fils de Pedro Navarro Roa et Gloria Naranjo de Navarro. Dont :

 

1.2.1.1.Carla, née à Bogotà le 3 février 2011

 

 

1.2.2.      Paola, née à Bogota le 11 février 1977. Epouse à Bogotá le 30 octobre 2005 Juan Carlos Triviño, fils de Manuel José Triviño Bulla et Nelly Maldonado Alvarez.

 

 

2.      Pierre Alexandre Joseph Ghislain, né à Ecaussinnes-Lalaing le 16 mars 1916, décédé à Uccle le 20 avril 2002. Ingénieur. Il épouse à Saint Julien d’Auderghem le 17 août 1946 Denise Maria Ghislaine PIERRARD, fille de Joseph Alfred et de Irma DEMAN ; née à Sint Rijckers (Furnes) le 28 avril 1918, décédée à Woluwe-St –Lambert (clinique St Luc) le 16 mars 1983. Dont :

 

2.1. Marie-Claude Marthe Bernadette, dite Claudine, née à Uccle le 28 août 1948. Sans alliance.

 

2.2. Michel, né à Uccle le 21 octobre 1950. Fonctionnaire aux Communautés européennes. Il épouse à Auderghem le 18 mars 1976 Mireille de STACHELSKI, fonctionnaire aux communautés européennes, fille de Raymond et le Lucie Bloch, née à Strasbourg le 6 juin 1946, décédée le 4 septembre 2003. dont :

 

2.2.1.      Gregori, né à Bruxelles le 16 décembre 1981. Etudes d’électronique. En 2006, travaille à Londres. Il épouse Héli GREUS, née à Haukipudas, Finlande, le 16 mars 1976. Dont :

 

2.2.1.1.Sophia Marie, née à Leyden, Pays-Bas, le 9 juillet 2012.

 

2.2.1.2.Nora, née le 21 avril 2015.

 

 

2.2.2.      Murielle, née à Bruxelles le 1 décembre 1983

 

 

3.      Gabriel Marc Marie, né à Ecaussinnes-Lalaing le 11 juin 1922, décédé à Ixelles le 28 février 1933

 

 

 

4.      Marguerite Marie Joseph Ghislaine, née à Ecaussinnes Lalaing le 20 novembre 1923, décédée à Bruxelles le 13 janvier 2005. Epouse à Ixelles, Sainte Trinité, le 26 juillet 1947 Gérard Joseph Arthur BASTIN, fils de Valère et de Laure Dehoux, né à Fresnes-sur-Escaut (France) le 9 mars 1925, décédé à Waterloo le 8 octobre 1992. Horticulteur. Dont :

 

4.1. Philippe, né à Lillois Witterzee le 15 juillet 1948. Mariage civil à Schaerbeek en 1975, mariage religieux à Trevignon (Tregunc), Saint Philibert, le 12 juillet 1975 et réception à Pen-an-run ; avec Claire DERELY, née le 15 juillet 1951. Dont :

 

4.1.1. Gilles, né à Bruxelles le 5 juin 1976. Ingénieur. A travaillé en Algérie (vérification des canalisations des gazoducs). Epouse à l’abbatiale de Saint-Ricquier (Somme) le 23 juillet 2006 Marie-Béatrice DETRY, fille de Roger et Michèle Morel (mariés le 14 juillet 1973) ; née à Leuven le 21 septembre 1977, ophtalmologue. Dont :

 

a) Basile

 

b) Arthur

 

c) Sacha

 

4.1.2. Antoine, né à Bruxelles le 24 septembre 1979. Licence en sciences politiques, et spécialisation en finances et gestion. Marié.

 

 

5.      Anne-Marie Aurélie Ghislaine, née à Ecaussinnes-Lalaing le 12 mai 1925, baptisée le 16. Elle épouse à Ixelles, Sainte Trinité, le 23 mars 1946, François BARBE (Barbé), fils de Remy et Léonie VELLEMANS, né à Bierge-lez-Enghien le 10 février 1925, décédé à Bruxelles le 25 décembre 1986. Divorcés. Dont :

 

5.1. Jean-Pierre, né à Uccle le 17 juin 1946. Mariage civil à Anderlecht en 1967, mariage religieux à Arnem (Pays-Bas) ; avec Elizabeth LANGEZAAL, née à Arnem. Dont :

 

5.1.1.      Amaury, né à Bruxelles le 23 mai 1968 (ss Nicole Barbé et Philippe Bastin)

 

5.1.2.      Laurence, née à Bruxelles le 5 juillet 1973

 

5.2.Nicole, née à Uccle le 31 août 1947. Epouse Jean-Pierre GRANDJEAN, né à Etterbeek le 29 juillet 1947. En 2005, habitent Marche-lez-Ecaussinnes. Dont :

 

5.2.1.      Olivier, né à Ixelles le 28 octobre 1969

 

5.2.2.      Anouk, née à Bruxelles le 6 septembre 1972. Dont :

 

5.2.2.1.  Léonard, né le 7 février 2002. Le père est Stéphane Piérart. Les parents ne sont pas mariés. Stéphane a une fille, Mathilde, demi-sœur de Léonard.

 

 

Notes :

 

1)      Pierre Debacker, né à Rhode-Sainte-Agathe en 1811, fils de Henry et Marie Elisabeth (Rones ?) et décédé à Ronquières en 1890 ( ?), Hortense Ypersiel, née à Monstreux en 1825, décédée à Ronquières, fille d’Augustin Joseph et Bernardine Dutilleux.

 

2)      Le grand père Adrien Piette habitait Namur chez son autre fils, Marc. Son épouse Eléonore Leloup est née à Ecaussinnes d’Enghien le 5 février 1866, et y est décédée le 20 décembre 1919. Leur fils Marc Léon est né le 14 mars 1889 et décédé à Namur en 1935. Il avait épousé en février 1914 Jeanne RENAUT, née à Ecaussinnes d’Enghien en 1888 et décédée à Etterbeek en 1945. Le couple n’a pas eu d’enfant.

 

3)      Avec Tante Colette Piret.

 

 

 

Aurélie Meurs

 

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Aurélie Meurs était forte et vigoureuse, fille de ferme. C’était elle qui harnachait les chevaux. Puis, le père Maximilien devenu très vieux abandonne la ferme pour la maison de la Bassée avec le magasin. Elle s’occupait surtout du ménage et du magasin d’épicerie. Elle avait une licence pour torréfier le café. On tenait aussi table d’hôtes pour quelques ouvriers carriers et même pension pour de jeunes instituteurs.

 

 

 

 

Elle a fait le pain à partir de l’âge de 15 ans. Tout le monde à la ferme avait eu le typhus, et une femme venait du village pour faire le service, notamment faire le pain. Cette femme avait toujours la goutte au nez et quand Aurélie l’a vue ainsi faire la pain, elle a décidé de le faire elle-même tellement elle était dégoûtée.

 

 

La maman, Angélique, à la fin de sa vie, était presque paralysée. Aurélie la descendait dans ses bras le matin et la remontait de la même façon le soir, toute seule.

 

 

Aurélie n’a jamais été malade. Tout au plus des ulcères aux jambes et, sur la fin de sa vie, elle avait parfois trop de tension : elle devait alors jeûner un jour et, l’une ou l’autre fois, de faiblesse, elle est restée au lit. Mais quand un enfant se plaignait de douleur à l’estomac, elle demandait comment c’était possible d’avoir toujours mal comme ça. Elle disait : « je ne sais même pas où il est, mon estomac ! ».

 

 

A 66 ans, elle était encore capable de courir après son beau-fils René Piette, qui était partit en oubliant ses tartines, et de le rattraper.

 

 

Elle n’a eu qu’un enfant. Elle en aurait voulu davantage, mais après la naissance de Marthe, elle ne pouvait plus en avoir.

 

 

Pour Anne-Marie Piette, c’était « Bonne Lèlie ».

 

 

Aimé Debacker et mon grand-père Jules Meurs se côtoyaient beaucoup, et ils étaient célèbres dans toutes les branches de la famille Meurs pour être toujours ensemble lors des enterrements, étant les derniers à partir, se tenant au courant de tout, suivant de près l’évolution de la famille.

 


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Famille Piette

 

 

 

 

Marthe Debacker et René Piette

 

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J’ai un jour entendu dire que Jules Meurs, mon grand-père, fils de Jean-Baptiste et de Désirée Meurs, était son cousin préféré. Et de fait, les deux familles se sont beaucoup fréquentées, et le cousin René soutenait beaucoup son cousin.

 

 

 

 

Cousine Marthe faisait régulièrement des séjours d’une dizaine de jours à la ferme, et elle dormait dans la chambre de notre grand-mère Marie Mainil. Marthe était très pieuse : elle allait à la messe tous les jours au matin, et s’attardait à prier après la messe.

 

 

J’ai peu de souvenirs du cousin René Piette. Il était grand, avec un visage anguleux, comme son fils Pierre.

 

 

Jean-Pierre Barbé, un de ses petits-fils, raconte qu’il aimait beaucoup manger des souris en gomme. Il en avait toujours dans le tiroir de sa table de nuit, et il en mangeait encore dans son lit alors qu’il était en train de mourir. Il en offrait à ses petits-enfants.

 

 

 

Marie-Thérèse

 

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Elle a épousé Pierre Chantraine, un belge qui vivait en Colombie, à Bogotá, et qui faisait du commerce d’importation. Le contact s’est fait par correspondance, il a fait le voyage en Belgique pour se marier, et ils sont repartis ensemble à Bogota. Pierre est décédé assez tôt, et elle a tenu un commerce d’articles de dessin à Bogota. Elle rentrait régulièrement en Belgique pour l’approvisionnement. C’est son frère Pierre qui prenait soin de ses intérêts ici en Belgique.

 

 

 

 

Sa sœur Anne-Marie la surnommait « Bobette ».

 

 

C’était une femme de tête, faisant face à la vie et sachant ce qu’elle veut. A Bogota, avec une association de femmes belges vivant là-bas, elle soutenait des œuvres pour handicapés. En particulier, pour payer l’appareillage de pointe pour les enfants atteints de surdité.

 

 

Ø  Sa fille Marie-Thérèse a repris le magasin de fournitures de dessin. J’ai rencontré en 2012 Mario Peresson, salésien, qui a été Provincial de Bogotá, et qui a comme hobby l’aquarelle : il connaît bien ce magasin où il se fournit.

 

 

Ø  Edgar Gòmez, son gendre, époux de Marie-Antoinette, a été incinéré. Il avait demandé que ses cendres soient répandues dans l’île de San Andrès, dans les Caraïbes.

 

 

 

Pierre Piette

 

Voir Piret Magazine n° 52

 

 

Gabriel Piette

 

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Il était de tempérament heureux de vivre et souvent farceur. Il allait beaucoup chez un cousin boulanger où il fabriquait des napoléons en pâte. Pour son frère Pierre, c’est lorsqu’il faisait l’école buissonnière, mais sa sœur Marguerite rectifie : c’était pendant les vacances. Un jour, il a peint un cochon au minium et il n’a plus pu y aller.

 

 

 

 

Quelqu’un l’a un jour trouvé assis sur la pierre de seuil d’une maison, à une cinquantaine de mètres de chez lui. Il s’en est étonné et lui a demandé ce qu’il faisait là. Et Gabriel lui a répondu : « Je me sèche » : il était tombé dans la Sennette et n’osait pas rentrer ainsi !

 

 

Il s’est un jour coupé le doigt et il s’est enfui, n’osant rentrer à la maison. Sa mère a cherché longtemps après lui. Il n’y a pas eu de fessée, cela n’existait guère, mais il a dû aller se coucher sans manger. Ce qui d’ailleurs lui est arrivé plus d’une fois, mais Anne-Marie était sa complice, elle lui portait quelque chose ; les autres enfants les entendaient chuchoter…

 

 

Il est décédé à l’âge de 10 ans et demi.

 

 

 

Marguerite Piette et Gérard Bastin

 

Voir hommages à Marguerite dans Piret Magazine n° 62.

 

 

 

Gérard Bastin

 

 

Gérard est beaucoup venu à Obaix, dans la famille Meurs, surtout à une certaine époque. Il avait beaucoup de pudeur et fonctionnait volontiers sur le mode de l’humour, qu’il avait très vif et cordial. Il adorait les jeux de mots, les facéties, et les expressions wallonnes. Marie-Jeanne, avec sa spontanéité naïve, l’amusait beaucoup, et il la taquinait avec beaucoup de plaisir. D’ailleurs, il s’asseyait plus volontiers sur le banc, au milieu des enfants, laissant « les grandes personnes » discuter de choses sérieuses, ou raconter des souvenirs d’enfance.

 

JF Meurs

 

 

Le jour de son enterrement, son fils Philippe a pris la parole :

 

 

C’est avec émotion, mais aussi avec plaisir que je vous accueille au nom de maman, de Claire, de Gilles, d’Antoine et de la famille.

 

C’est un jour de départ, d’au revoir…

Vous êtes tous là, ses parents, ses amis, ses collègues, ses voisins, pour l’accompagner dans ce grand voyage…

 

On dit des poètes qu’ils ont la tête dans les étoiles.

Papa, lui, avait la tête dans les fleurs, dans les oiseaux.

C’était un poète qui, sans académisme ni effet de manche, m’a fait découvrir la beauté.

C’était un poète et un artisan de la nature.

Il labourait les champs du Tarn avec ses bœufs et il continuait de travailler la terre de son jardin de jour en jour, ici à Waterloo.

De ses mains sortaient des fleurs merveilleuses.

 

Papa avait aussi le don de la musique. Il acvait la musique en lui.

J’ai toujours été très fier de ce papa qui, à dix ans, avait remporté un Premier Prix de violon dans un concours d’adultes.

Sa passion pour la musique, il me l’a transmise, sans me faire la leçon. Simplement, il l’aimait et ça a suffit.

 

Il dessinait superbement, finement, tout comme, avec délicatesse, il soignait les oiseaux blessés qu’on lui apportait.

 

Le dimanche ou pendant les vacances, ce n’était pas un papa tout à fait comme les autres : ce n’était pas les jeux de plage à Blankenberge et les gaufres du goûter qui tombent dans le sable : il avait horreur de ça.

Loin des foules, il m’a fait découvrir la nature par les longues marches aux quatre coins de la Belgique et d’ailleurs pour observer les oiseaux, la flore, les insectes.

 

La comédie humaine et les bêtises de l’homme ne l’ont jamais étonné ; par contre, il était tout étonnement face aux merveilles de la nature.

Son regard sur les choses et son humour nous ont tous fait rire.

Il aimait discuter et blaguer avec les copains qui passaient à la maison : c’était sa façon de les accueillir.

 

C’était un poète et c’était aussi un idéaliste au sens plein du terme. C’est-à-dire qu’il avait de l’idéal.

Son totem était Aigle loyal. Loyal, il l’a été tout au long de sa vie. Tel l’aigle, il planait dans le ciel et préférait l’ordre de la nature à l’ordre des hommes.

 

C’était mon papa et j’en suis fier.

Philippe Bastin

 

 

 

La grand mère de Gérard, Maria Slagmuldre, épouse de Emile Dehoux, a vécu très longtemps. Elle est venue parfois à la ferme Meurs à Obaix. Elle était originaire des Ecaussinnes, et racontait qu’en 14/18, elle tirait le rouleau dans les champs à la ferme Querton (ferme de Bel Air, qui fut exploitée par Elie Meurs, puis par Ernest Querton, qui avait épousé Alice Meurs). En contrepartie, elle était nourrie et elle pouvait ramener deux tartines beurrées et garnies de fromage blanc pour ses filles Laure et Rosa. Et elle était contente avec ça ! Elle disait que « C’était une chance ! ».

 

Pour faire sa communion, elle est venue seule jusqu’à l’église Saint Remy, à pieds, à sabots, en portant dans un panier sa robe de communion. Or, elle habitait à la limite de Naast ! Elle s’est habillée chez un voisin de l’église.

 

 

Philippe Bastin

 

Etudes secondaires à l’Institut Saint Joseph, Etterbeek Bruxelles ; études en Communications sociales à Saint-Luc, Ramegnies-Chin (Tournai). Il fut parmi les pionniers d’Infor-Jeunes, avec l’abbé Gustave Stoop, et le fondateur – directeur d’Infor-Drogues.

 

Philippe et son épouse Claire Derely se sont rencontrés à Saint_luc, alors qu’ils étaient aux études. Elle fait partie d’une grande famille, de Sainghin, près de Lille. Une famille qui a une tradition d’animation et déguisements, comme je l’ai vu au mariage de Gilles.

 

 

Gilles ressemble beaucoup à son grand-père Gérard. Du moins la bouche et le sourire. Il a été décrit lors de son mariage comme « un chef » parmi les cousins. Il est extraverti, bourré d’énergie. Il a fait du sport, a eu des velléités de mécano (le jour du mariage, il sortait enfin du garage une VW verte qui y serait restée une dizaine d’années). Il a fait ses études secondaires au Collège Don Bosco de Woluwé-St-Lambert ; puis des études d’ingénieur à l’ECAM, et une forte représentation d’amis étaient présents au mariage. Il a des qualités d’organisateur, est avant tout rationnel. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir le sens de la poésie. Il a commencé par un boulot en Algérie, puis a travaillé chez Fabricom. Peu avant son mariage, en mai 2006, il a changé de boîte, par ambition, et est passé chez IBA Technology Group comme Project Manager.

 

Marie, est fille de deux médecins. Elle a deux sœurs. L’aînée, Laurence, a épousé Florian, dont les parents habitent Bourges. La plus jeune sœur, Anne-Catherine, a été témoin au mariage. Elle est fiancée à Dorian. Marie est ophtalmo. C’est une bûcheuse, qui sait ce qu’elle veut. Et qui sait s’amuser.

 

 

Antoine a fait les sciences-po. En 2006, il suit des cours du soir d’urbanisme, et espère pouvoir travailler à des projets de développement.