Ernest DUBRULLE et Denise BALLIEUX

 







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Dans les archives de la famille Dejean, on trouve deux petites
images données par « Marie » à Ernest Dubrulle. Un St Nicolas, le 30 mars 1884,
et un souvenir de 1ère communion. Il s’agit probablement de Marie
Meurs, la tante restée célibataire.

 

Le couple habitait une grosse maison à Braine-le-Comte, Chaussée
de Mons, n° 32, sortie vers Soignies, avec jardin et verger. Cette maison
jouxtait celle d’Angèle, sœur d’Ernest, épouse d’Ernest Dejean. Il y avait une
porte dans le mur de séparation des jardins, qui permettait de communiquer.
Cette porte a été condamnée par Denise.

 

On dit d’elle qu’elle n’avait pas bon caractère. C’est elle qui
dominait dans le ménage. C’est peut-être parce que « l’argent » venait de son
côté, suggère-t-on. Plusieurs personnes à qui j’ai montré les photos de Denise
ont eu spontanément ce sentiment. Gérard Bastin, époux de Marguerite Piette,
commente : « ma grand-mère dirait que c’est
ène aragne à blan cul ».

 

Selon Louise Defize, épouse de Georges Dejean, Denise n’aimait
pas les enfants : on allait rendre visite le jour de l’an, mais sans les
enfants, et elle servait toujours les mêmes biscuits et le même petit verre de
liqueur.

 

Pierre Piette raconte qu’elle a un jour gagné le gros lot, qui
était en francs or. Avec cela, elle a acheté une maison ainsi qu’une prairie
basse aux Ecaussinnes, le long du sentier des dîmes. Il y avait de grands
peupliers que Denise a fait abattre. C’est son grand-père, Aimé De Backer, qui
est allé cuber le bois.