Alphonse Ballieu et La Libre Belgique clandestine

 

Le Rif tout dju n° 543 de mars-avril 2018, sous le titre « La Résistance par la plume »,  présente un article sur l’aventure des Nivellois et de La Libre Belgique clandestine, 1915-1918. Parmi les personnes citées, il y a Alphonse BALLIEU, qualifié de « Nivellois bon teint ».

 

Lorsque l’imprimeur Wittemberg qui a déjà pris bien des risques, refuse de continuer en 1917, Alphonse Ballieu a été contacté par Jules Donnez, « colonne vertébrale de l’acheminement du journal depuis la capitale, qui possède de solides attaches à Nivelles ». Une série d’arrestations venaient d’avoir lieu en décembre 1916, et la publication du n° 101 était fort compromise. Je cite :

 

« Donnez s’attache à trouver un nouvel imprimeur. Ce sera Alphonse Ballieu qu’il achève de convaincre rapidement malgré les responsabilités de ce dernier, marié et père de neuf enfants.

« Installé depuis 1902 à Bruxelles au 13 Chaussée de Louvain, mais Nivellois bon teint, l’imprimeur Alphonse Ballieu compte parmi les résistants les plus actifs. Il met à disposition du réseau ses compétences professionnelles et ses machines. Les collaborateurs du journal clandestin fonctionnent comme un véritable réseau de résistance, utilisent des pseudonymes, s’organisent en cellules, recrutent des courriers, le tout étant strictement cloisonné pour éviter les recoupements. Malgré ces précautions, Ballieu sera arrêté en novembre 1917 suite à une dénonciation et ne recouvrera la liberté qu’après l’Armistice. » (page 47).

 

Il est également question de l’imprimeur Havaux chez qui Alphonse Ballieu avait fait son apprentissage.

 

Jean-François Meurs

 

Note: Alphonse BALLIEU, fils de Philibert Ballieu et Marie LEBON, né à Nivelles le 10 avril 1872, décédé à Saint Josse ten Noode le 30 juin 1946, a épousé à Nivelles le 13 janvier 1903 Lydie Tamigneaux (voir généalogie Tamigneaux)