Thiry MEURS

Il épouse une descendante des ducs de Bourgogne…

Baptisé à Naast le 24 août 1708 (ss Thiry DELMOTTE et Jeanne Marie CORNET) et y décédé le 25 juillet 1770. Il épouse à Naast le 1
juin 1757 (témoins : Pierre Joseph Papleux et Charles Garitte) Marie Agnès PAPLEUX, fille de Gilles Papleux/Papeleux et de Marie Thérèse BUISSERET, née à
Braine-le-Comte le 28 janvier 1730 et décédée à Naast le 24 juillet 1768.

Dont, baptisés à Naast :

  1. Jean-François, né le 11 avril 1758 (ss Jean-François Malbecq et Catherine Thérèse Papleux), notre ancêtre, qui suit.
  2. Marie-Caroline, née le 5 août 1759 (ss Pierre Joseph Papleux, jeune homme, et Marie Caroline Draguet, jeune fille de cette paroisse).

    Epouse à Soignies le 21 janvier 1784 Jean-Baptiste DESMETTE, né à Soignies le 28 août 1742. Sans postérité.
    Jean-Baptiste Desmette était veuf d’un premier mariage, et il est l’ancêtre du célèbre Docteur Jules BORDET, bactériologiste, prix Nobel, qui a donné son nom
    au célèbre hôpital Bordet de Bruxelles.

  3. Charles Joseph Eloi, né le 1 décembre 1760 (ss Charles François Draguet et Marie Anne Malbecq).

    Il deviendra marchand de grains à Braine-le-Comte, et notable de la ville. Il épouse Marie-Henriette MEURET en
    1781. Dont : 3.1. (Maximilien) Vincent, marchand de grains et brasseur, postérité, 3.2. Marie Caroline, épouse de Jean-Baptiste DEMOL, postérité, 3.3.
    Marie Joseph, célibataire, 3.4. Jean-Baptiste, médecin, échevin de Braine-le-Comte. Postérité par sa fille Anna Thecla, qui épouse le notaire
    Mélot, de Flavion. Il ne subsiste plus de représentant du patronyme Meurs dans cette lignée.

  4. Marie Augustine, née le 20 juillet 1762 (ss Charles François Joseph Draguet et Marie Augustine Papleux).

    Elle épouse Jean-Joseph DEROYER à Soignies. Sans descendance.

  5. Pierre, né le 18 décembre 1764 (ss Jean Joseph Carin et Jeanne Françoise François).

    Cabaretier à Soignies. Il épouse 1° en 1809, Marie-Joseph LEMPEREUR. De ce mariage : Donat Joseph MEURS né
    à Soignies en 1810, dont je perds la trace.
    Pierre Meurs épouse 2° en 1827, Rosalie ANTHOINE, dont Alexandrine, née en 1827, apparemment sans postérité.

Thiry MEURS a eu des possessions à Naast, puisqu’il est cité plusieurs fois lors de la délimitation de possessions. On trouve :

  1. Dans le recueil des biens et rentes de l’Eglise Saint Martin à Naast (1764) : « Marie Jeanne
    Fauconnier… laquelle doit noeuf livres l’an de rente franche sur trois journels
    de terre gisant sur le faurieux seigneur d’ottignies tenant … à tirij meurs au
    lieu du sieur de la ramée, la ditte rente remboursable etc.
  2. Dans le même recueil,
    au folio 35 : « La veuve nicolas delhauve laquelle doit quattre livres l’an
    de rente franche sur sa maison et héritage à naast contenant un demij journel
    ou environ tenant à la cimetière dudit naast, à tirij meurs et au chemin de
    naast à mignault échéante au noël. »
  3. Dans les Fondations et réductions, Naast 1767 : « Tirij meurs au lieu des héritiers Joquet et
    conparchoniers lesquels doivent trois sols quattre deniers l’an de rente non
    franche sur un journel de terre prit en trois journels et demij sur le faurieux
    tenant au Sr dejette, au Seigneur de thieusies et au fosset du faurieux. »
    (note en marge : cette rente est remboursée le 30 xbre 1767 par tirij meurs,
    J.B. malbecq, J.F. malbecq, J.B. Delauve).
  4. Parmi les Fondations de l’Eglise St Martin, échéance à la St Remy, en 1764 : « Un demi bonnier de
    terre appartenant à l’Eglise St Martin situé sur le champs du Moulin tenant aux
    Escholiers de Mons, à Thiri Meurs, à la ruelle de Glatimont et au chemin du
    Moulin à Soignies »

Le Plan cadastral de Naast, dressé par Popp (vers
1850/1860), mentionne Vincent MEURS, médecin à Braine-le-Comte, comme
propriétaire de l’Article 446, à savoir : section C n° 2, une terre d’une
contenance de 79,90 ares. Vincent Meurs est fils de Charles Eloy, et donc petit
fils de Thiry Meurs. En fait, c’est Jean-Baptiste, autre fils de Charles Eloy,
qui est médecin. Ce titre de propriété est peut-être un reste d’héritage ?

Thiry Meurs a fait partie des notables de Naast,
puisqu’il signe des actes en tant qu’échevin de la Seigneurie d’Ottignies à
Naast, avec le mayeur. Le fait de signer est d’ailleurs indice d’un certain
degré d’instruction : à l’époque, tous ne savent pas signer, loin de là.

Par son épouse Marie Agnès Papeleux, les Meurs sont
descendants des ducs de Bourgogne, par un fils bâtard (mais bien doté !)
de Jean sans peur, second Duc de Bourgogne. Et donc, rattachés aux rois de
France, ce qui permet de remonter jusqu’à Charlemagne, et au-delà, jusqu’à
Pepin de Bref.

Jean-François Meurs

Jean-François MEURS

Père de 19 enfants à Ronquières

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