Jean-Baptiste Meurs et la « Chapelle du Dî »

Le n° 33 des Cahiers du Grand Manage, premier trimestre 2004, vient de publier un article concernant la « Chapelle du Dî » à Bellecourt, écrit par Christian Venderstoken.

L’auteur de l’article émet l’hypothèse que le bâtiment actuel aurait été reconstruit à l’occasion de la mort accidentelle d’Oscar-Ghislain Meurs, fils de Jean-Baptiste, âgé de deux ans, écrasé par la roue d’un chariot dans la cour de la ferme. En effet, l’édifice ne figure ni sur le plan du comte Ferraris (vers 1775), ni sur le plan cadastral de 1860 dit « plan Popp ». Cependant, le « Dieu de pitié » est déjà cité dans un document de 1560, et il l’est à nouveau dans un autre de 1787 ; c’est pourquoi l’auteur suppose qu’elle était auparavant abritée dans une construction encastrée dans le mur de la ferme.

Rappelons que Jules Meurs, fils de Jean-Baptiste, portait le sobriquet de « Jules du Dî », parce qu’il exploitait la dite ferme située à proximité de la chapelle.

Cette chapelle portait aussi le nom de « Chapelle du Dieu d’En Bas », ou « du Dieu de Pitié ».. Elle abrite un Christ en pierre dit « en pitié », souffrant, attendant la mort. Ses bras ont été cassés, ce qui donne lieu à une légende locale.

Le semainier de la paroisse permet de savoir qu’une des rogations allait jusqu’à cette chapelle.

La famille Meurs d’Obaix possède une représentation de cette chapelle peinte par Marthe Dubois en 1931.

Jean-François Meurs

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