« A l’ombre d’un vieux manoir »

L’administration communale d’Ecaussinnes réédite le roman de notre cousin Georges DEJEAN, « A l’ombre d’un vieux manoir ». Edité en 1930 aux Editions de Belgique, il était agrémenté de quelques dessins de Paul COLLET, artiste nivellois bien connu.

Le roman est ce qu’on pourrait appeler un roman « picaresque » : il raconte les frasques de Colas Poliart, dit « Pouyart ». Georges Dejean y retrouve la veine des fabliaux et du « Roman de Renart », avec une succession de courts épisodes racontant les fourberies de Colas, mais aussi ses déconvenues. L’argument est mince, mais l’auteur sait y faire pour mettre en scène les faits et les dires. Le risque, dans ce cas, est toujours de manquer de mesure, et de fait, le style est volontiers « ornemental ». L’impression d’ensemble reste cependant de sobriété et de (fausse) simplicité, grâce à la rapidité du trait, le ton de malice amusée, avec l’air de ne pas y toucher. L’adjectif se fait volontiers poétique, en général vigoureux.

Pour nous, ce roman du terroir représente une autre valeur : il se situe à l’ombre des châteaux des Ecaussinnes, il sent bon le terroir et son humour wallon. C’est un pèlerinage à nos racines écaussinnoises. Et les racines, forcément, c’est toujours plus ou moins inconnu, jusqu’à ce qu’on les sorte de leur obscurité.

La nouvelle édition doit paraître en juin. Ce sera une édition de luxe. Elle sera largement agrémentée d’anciennes vues d’Ecaussinnes reproduites et colorisées à la main par Madame Enikö KALLO, ainsi que de dessins de Alain SARTIAUX ; Elle sera également commentée par Monsieur l’abbé JOUS, curé d’Ecaussinnes-Lalaing, dont on connaît les abondantes recherches sur l’histoire locale.

Le tirage est limité à 500 exemplaires. Il est bon de réserver dès maintenant son exemplaire en écrivant à Philippe ROUSSEAU, Administration communale, Grand’Place 3, 7190, Ecaussinnes, ou par téléphone : 067/44.31.15 ou 067/44.31.16.

Les liens de Georges Dejean avec la famille MEURS

Jean-François MEURS, de Ronquières, dit « Djan Meûs » (1758-1845) eut 19 enfants. Il avait épousé en secondes noces Jeanne-Rosalie GREER (1767-1850). De cette union naquirent Maximilien Meurs, 9ème enfant de Jean, 1er enfant de Jeanne Rosalie ; et Vincent Meurs, auteur de la branche de Virginal et Obaix.

Maximilien Joseph Meurs (1794-1875) a exploité la ferme de Scouflény à Ecaussinnes-Lalaing. Il y a épousé le 12 juillet 1837 Angélique DUBOSQUEILLE (1807-1884), dont il eut cinq filles, parmi lesquelles, d’une part Désirée (1840-1927), qui épousera son cousin Jean-Baptiste Meurs (fils de Vincent), et qui est donc l’ancêtre de la branche Meurs d’Obaix, et d’autre part Victoire Thérèse (1843-1926).

Victoire Meurs épouse à Ecaussinnes-Lalaing le 24 mai 1871, François DUBRULLE (1841-1929), « sculpteur ». De ce couple sont nés cinq enfants, dont :

Angèle Dubrulle (1876- 1956) qui épouse Ernest DEJEAN (1874, 1923), Chef garde à la gare de Braine-le-Comte. Dont :

Georges, né à Braine-le-Comte le 27 mai 1899, décédé à Braine-le-Comte le 21 août 1971 « après une vie intense consacrée à la Santé et à l’Education ». Il avait fondé l’Ecole de Cadres de Belgique et la revue « L’EFFORT ». Auteur littéraire. Il fut Directeur des Cours Normaux d’Education Physique du Hainaut, Commissaire Provincial des Boy-Scouts de Belgique, Secrétaire de la Croix-Rouge locale, Secrétaire des Amitiés Françaises. Il avait épousé à Braine-le-Comte le 1er août 1922, Louise Valérie DEFIZE (1903- 1992), dont il eut 5 filles et un garçon.

René, né à Braine-le-Comte le 3 juin 1905, décédé le 19 novembre 1968.

Jean-François Meurs

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