Marie Ballieu
Elle est née à Saint-Josse ten Noode le 15 février 1909. Elle était la filleule de Joseph Tamigniau, qu’elle considérait comme un père. Elle passait ses vacances à Boussu et elle a gardé des liens privilégiés avec cette branche de la famille, connaissant les dates de naissance et de mariage de beaucoup.
Ses frères, soeurs et cousines la surnommaient affectueusement “Mabalou”. Elle a toujours été énergique et vigoureuse. Elle avoue elle-même qu’elle a un jour soulevé son frère Robert en l’empoignant par les cheveux. Son frère Albert, lui, raconte qu’il se disputait un jour avec elle, quand, bousculé, il est tombé et s’est ouvert le cuir chevelu sur la plinthe de la chambre. On a soigné la blesure avec de la chicorée ! Il lui en est resté une cicatrice.
Elle a du arrêter ses études pour travailler à la maison, et notamment au magasin. Elle avait pourtant déjà le désir d’entrer chez les Filles de la Sagesse. Et c’est ainsi que sa soeur Ghislaine, qui était plus jeune, a fait son noviciat avant elle. Ce fut une surprise.
Elle y est entrée en 1934, après avoir fait le tour de la famille. On la voit sur une photo prise avec sa cousine Elisabeth Hanne, dans le jardin de la famille Hanne. C’est là qu’elle a appris la mort du roi Albert. En religion, elle avait pris le nom de “Soeur Jean-Marie du Bonsecours”.
Elle a repris des études alors qu’elle était déjà au couvent, pour un diplôme d’infirmière ; métier qu’elle a exercé, notamment à Montignies.
Au moment de la retraite, elle est allée rejoindre la communauté de la Vertefeuille à Tournai, où elle a vécu longtemps avec sa soeur Ghislaine.
Elle est décédée le 25 octobre 2009. Elle avait fêté ses 100 ans en février !
Jean-François