Les “PIRET”, remontée dans le temps

En passant par Arquennes, Obaix et (Vieux-)Genappe.

 

Des travaux récents et l’opiniâtreté de quelques chercheurs amis ont permis de débloquer les recherches sur nos ancêtres Piret. Désormais, nous pouvons ajouter cinq génération – et peut-être une sixième – aux six que nous connaissions déjà, à commencer par Adolphe Piret.

Il y a tout d’abord la publication des tables des registres de naissance d’Arquennes par le cercle généalogique de Seneffe, principalement M. L’abbé Jous et M. Christian Vanderborght. Ils y ont pallié certains oublis, dont l’acte de naissance de Henri qui manquait.

Il y a aussi le travail de Joël Taminiau sur le recensement de Nivelles de 1710. On y trouve la configuration des familles, dont celle de Henri Piret.

M. Alain Lutte, qui est directement intéressé, et plusieurs fois, par les Piret, a entrepris un travail de bénédictin, reprenant tout à zéro pour se baser sur les documents. Sa patience et un peu d’intuition (pour aller chercher là où il le fallait) a permis d’établir une filiation suffisamment étayée, qui nous rattache aux “Piret de Promelles”, famille de fermiers qui ont occupé de belles et grosses fermes dans la région de Genappe.

Enfin, M. Jean Letroye, frère de Fernand (époux de Marie Jeanne Meurs), a sorti de la poussière des archives de notariat conservées au nouveau dépôt de Louvain-la-Neuve, deux actes qui confirment entièrement ce que nous devinions déjà : les liens familiaux des Piret de Rosseignies-Obaix.

En ce qui me concerne, mon travail fut plus modeste : relever ce qui regarde les Piret dans les quelques archives qui subsistent de la cure d’Obaix, et dont j’avais pris la précaution de faire des photocopies il y a 25 ans… Et notamment les rentes payées par les Piret, dit parfois les “Pirettes”, à l’église d’Obaix et à la “table des pauvres” (caisse d’assistance). Ces notations peuvent étoffer notre connaissance des Piret, notamment ce qui concerne leur “héritage” de la Gayolette à Rosseignies.

Les données sont organisées par génération, et numérotées en partant de la première, Adolphe Piret, dont le fichier porte le n° 10. Son père Alfred, à la génération 2, porte le n° 20 ; Valentin à la 3e porte le n° 30 et ainsi de suite. Jehan Piret, le plus éloigné, de la génération 12, porte le n° 120. Ce système me permet de classer les développements : les enfants d’Adolphe Piret portent les numéros qui vont de 11 à 19, ceux d’Alfred, de 21 à 29, etc.

Je ne publie pas encore la fiche de Jehan Piret (N° 120) : les données que nous possédons pour le moment sont trop tributaires des généalogies existantes, lesquelles sont à revoir complètement. Il faut retrouver les documents qui feront preuve.

Voici la suite des générations :

1/ Jehan Piret, dit “de Lahaut”, vivant en 1507 : fichier n° 120
2/ Géry Piret, dit “de Thy”, cité en 1518 : fichier n° 110
3/ Damien Piret, cité en 1567 et 1571 : fichier n° 100
4/ “Maître” Jean Piret, mayeur de Rosseignies en 1620 : fichier n° 90
5/ Jean Piret : ses enfants sont baptisés à Arquennes à partir de 1658 : fichier n° 80
6/ Henri Piret, Arquennes 1660 – Nivelles 1744 : fichier n° 70
7/ Remi Piret, Nivelles vers 1710 – Arquennes 1794 : fichier n° 60

Bonne lecture

Jean-François Meurs