Descendance de Floris Charles Meurs

I – Floris Charles Meurs

Floris, ou Floriste, Charles, Joseph Meurs, 19e enfant de Jean François Meurs et 11e enfant de Jeanne Rosalie Gréer. Né à Ronquières le 18 mai 1809, décédé à Cambron-Saint-Vincent le 15 mars 1882, inhumé le 17 (1). Cultivateur.




: Ferme de Floriste, hameau des Bouloires, à Cambron-Saint-Vincent, vue avant et arrière.

C’est le plus jeune des enfants de Jean Meurs de Ronquières. On le surnommait le « mononc de Cambron » parce qu’il habitait à Cambron-Saint-Vincent. Il a d’abord exercé le métier de boulanger, selon l’acte de naissance de son premier enfant, Polydore (1836), puis de cultivateur à Ecaussinnes d’Enghien, où sont nés Polycarpe et Aglaë. Enfin, il s’est établi comme cultivateur à Cambron-Saint-Vincent, au lieu-dit « les Bouloires », juste à côté de l’église. L’ensemble forme une sorte d’enclos comprenant la maison, un jardin et un petit verger.

Il épouse en premières noces à Ronquières le 4 janvier 1836 Marie-Thérèse Spinoit, âgée de 25 ans, domiciliée à Ecaussinnes, fille de Charles-Joseph Spinoit (décédé à Cambron le 24 janvier 1816) et de Catherine Lefèbvre (2). Marie-Thérèse est née à Cambron-Saint-Vincent le 12 février 1810, y décédée le 23 mai 1857. Dont :

  1. Polydore Joseph, né à Ecaussinnes d’Enghien le 4 juin 1836, qui suit en II.1.
  2. Polycarpe Othon, né à Ecaussinnes d’Enghien le 11 janvier 1838, y décédé le 9 août 1839
  3. Aglaë, née à Ecaussinnes d’Enghien le 3 mars 1840, qui suit en II.3.
  4. Jean-Baptiste, né à Cambron-Saint-Vincent le 23 mars 1842 à 5h00 du soir (3), y décédé le 12 novembre 1842, âgé de 7 mois 19 jours.
  5. Cyrin (Syrin) Henri Louis Joseph, né à Cambron-Saint-Vincent le 10 juillet 1844 à 5h00 du matin, y décédé le 14 mars 1857, âgé de 12 ans 8 mois, en la maison de son père, rue du Village.
  6. Elie Floriste, né à Cambron-Saint-Vincent le 14 février 1847, qui suit en II.6.
  7. Floriste, né à Cambron-Saint-Vincent le 14 février 1847, y décédé (encore en vie en 1920), qui suit en II.7.
  8. Elise, née à Cambron-Saint-Vincent le 2 octobre 1858, qui suit en II.8.
  9. Alice, née à Cambron-Saint-Vincent le 12 décembre 1860, qui suit en II.9.

Notes :
1/ Décédé « de consomption », administré, âgé de 72 ans, enterré le 17 mars.
2/ Catherine Lefèbvre, née à Neufville le 19 mai 1783, cultivatrice à Ecaussinnes au moment du mariage de sa fille
3/ La déclaration de la naissance de Jean-Baptiste à l’Etat civil est faite en présence de Jean Martin Vandor, âgé de 25 ans, et de Pierre François Spinoit, 52 ans, garde-champêtre.
4/ Léopold Louviau est décédé à Cambron le 21 juin 1851 ; il était né à Bassilly, tisserand, veuf de Marie Joseph Ghislaine Warnier, fils de François Louviau (décédé à Bassilly le 22 juillet 1809) et Marie Ursmarine Wattier (décédée à Ath le 4 janvier 1829). Il est décédé en sa maison hameau des Bouloires, déclaré par Charles Meurs, 42 ans, son voisin). Les époux ont fait contrat de mariage devant Maître Lebrun, notaire à Lens, le 31 octobre 1857.

II.1. Polydore Meurs

Polydore Joseph, fils de Floris Charles Meurs et Marie-Thérèse Spinoit, né à Ecaussinnes d’Enghien le 4 juin 1836, décédé à Laeken le 25 janvier 1921, inhumé au cimetière de Laeken (1).


: Tombe de Polydore Meurs.

Il est entré au service de la Maison du Roi le 1er avril 1866 comme huissier de salle ; il fut nommé concierge du Palais Royal le 15 août 1889. Il fut pensionné le 1er mars 1903. Il existe un portrait à l’huile de Polydore, avec ses rouflaquettes, en plastron, avec une série de décorations honorifiques (2).


: Portrait de Polydore Meurs.

Il épouse – probablement à Tirlemont –, Anne Catherine Rosalie Cambron, née à Tirlemont le 17 août 1937, négociante (épicière), décédé à Rijmenam le 23 avril 1926 (3). Dont :

  1. Frédéric Charles Joseph Polydore, né à Tirlemont le 30 décembre 1862, décédé à Laeken le 27 janvier 1898 (4), négociant. Il épouse à Bruxelles le 26 juillet 1887 Thérèse Louise Bonnier (6), fille de Florent Henri Bonnier, « fabricant », rue Haute, et de Stéphanie Vandenbergh ; née à Bruxelles le 21 juin 1866, décédée à Laeken le 17 janvier 1949, sans profession. Dont :

    1.1 Gabrielle Rosa Renée, née à Laeken le 5 novembre 1889
    1.2 Hélène Marie Henriette Ghislaine, née à Laeken le 10 octobre 1890, y décédée le 22 mars 1891.

  2. Joseph, né à Bruxelles le 20 septembre 1865, jumeau de Charles (5).
  3. Charles, né à Bruxelles le 20 septembre 1865, jumeau de Joseph (5).
  4. Maria Agnès Louise, née à Bruxelles le 17 août 1867, décédée à Bruxelles le 5 janvier 1925, enterrée au cimetière de Laeken dans la même tombe que son père Polydore. Elle épouse à Laeken (7) le 5 juin 1888 René Adrien Ghislain Vanden Driessche (ou Vandendries), boulanger, né à Grammont le 4 septembre 1862, domicilié à Schaerbeek, fils de Jean-Baptiste Vanden Driessche, boulanger, et de Marie Livine De Boodt, sans profession. Sans postérité.
  5. Nathalie Rosalie Pétronille, née à Bruxelles le 21 décembre 1872, décédée à Rijmenam le 5 mai 1960 (8), sans profession. Elle épouse :

    1° à Laeken le 23 juillet 1889 (elle est mineure) Jean-François Janssens, négociant, fils de Philippe Janssens (décédé à Schaerbeek le 3 février 1889) et Elisabeth Parmentier ; né à Schaerbeek le 23 août 1863, domicilié à Laeken, résidant à Schaerbeek au moment du mariage.
    François Victor Lamensch, né en 1872, décédé à Rijmenam le 7 février 1940. Dont postérité.

Notes :
1/ Polydore Meurs : voir sa tombe au cimetière de Laeken. Au temps où il était concierge au palais royal, il était domicilié 62 rue de Molenbeek à Laeken. Plusieurs membres de la famille (Pierre Piette, Albert Corbisier, Madeleine Buidin, Jean Lenoir) parlent de la photo de Polydore Meurs en livrée de majordome et perruque poudrée. « Barbu comme son maître Léopold II » précise l’abbé Corbisier. Jean Lenoir, pharmacien à Braine-l’Alleud affirme avoir vu cette photo dans un grand cadre, dans une ferme à Cambron, chez des gens en relation avec Omer Meurs de Braine-le-Comte. De fait, j’ai retrouvé ces fermiers en 1989, à savoir Raoul Mary et son frère Robert. Ils sont descendants de Zoé Dubois, fille issue du premier mariage de Philomène Spinoit avec Henri Dubois. Philomène Spinoit avait épousé en secondes noces Floriste Meurs, fils de Floris Charles. Mais j’ai vraiment joué de malchance, car ils venaient de brûler ce portrait et d’autres photos quelques mois auparavant. Ce fermier m’a néanmoins fourni une série de faire-parts de décès intéressants, car ils m’ont permis de reconstituer en partie la famille.
Le Registre de Population de Bruxelles V2/1866/folio 302 cite : n° 19 : Meurs Polidore Joseph né à Ecaussinnes d’Enghien le 4 juin 1836, marié, employé, résidence précédente M13 ; mutation même rue n° 11 le 13-05-1868. sortie à Laeken, rue de Molenbeek, 5B le 8/11/1875. n° 20 : Cambron Anne Catherine Rosalie née à Tirlemont le 17 août 1937, mariée, épicière. N° 21 : Meurs Frédéric Charles Joseph Polydore né à Tirlemont en Brabant le 30 décembre 1862. n° 22 : Smolders Henri né à Tirlemont le 26 novembre 1848, beau-frère du n° 20 (donc de Rosalie Cambron, et il vivait avec la famille de Polydore), sorti à Saint Josse ten Noode le 5/9/1867. n° 23 : Meurs Agnès Louise née à Bruxelles le 17 août 1867. n° 24 : Meurs Nathalie Rosalie Pétronille née à Bruxelles le 21 décembre 1872.
Polydore est témoin au mariage de sa nièce Alice Meurs épouse Querton : il a 61 ans et est qualifié de rentier, domicilié à Laeken.
2/ J’ai reproduit ce portrait en photographie. L’original était chez Marie-Louise Dessy, descendante de Nicolas Meurs par Victoire Meurs épouse de Gustave Robert. Il avait été donné à Marie-Thérèse Delvienne par la cousine Elise (Elise Joannaux, épouse Caemans, fille du second mariage de Floris Charles Meurs). Marie-Louise Dessy m’avait proposé à l’époque de racheter ce tableau en 1990, mais le prix était trop élevé. Je ne sais si elle garde toujours ce tableau, car il y avait des antiquaires amateurs.
3/ Rosalie Cambron : voir inscription sur sa tombe au cimetière de Laeken.
4/ Frédéric Meurs

: Photographie de sa tombe monumentale au cimetière de Laeken.

Au moment de la naissance des jumeaux Joseph et Charles, Frédéric Meurs habitait rue de Trèves n° 5.
Acte de mariage chez Maître Dryon à Laeken le 25 juillet 1887. Parmi les témoins du mariage, on trouve Floris Meurs, fermier, 34 ans, de Cambron-St-Vincent, « frère » (sans doute pour cousin) de l’époux.
5/ Les jumeaux doivent être décédés très jeunes, car on ne les trouve pas repris dans le registre de la population.
6/ Thérèse Louise Bonnier : selon le Registre de la population 1876-H-4, elle habitait au 317 rue Haute jusqu’en 1887, c’est-à-dire juste à côté du 319 où vivaient les Allard et Godart-Gilbert, de la descendance de Marie-Thérèse Meurs ; à cette génération, ils se connaissaient encore très bien comme cousins proches, et on peut présumer que la rencontre avec Frédéric Meurs s’est faite ainsi.
7/ Maria Agnès Meurs : les témoins à son mariage : Frédéric Meurs, rentier, domicilié à Laeken et Elie Meurs, oncle de l’épouse, fermier à Ecaussinnes.
Elle s’est probablement séparée de son mari puisqu’on trouve « Madame Maria Meurs » sans mention de celui-ci sur le faire-part de décès de Polydore, et il n’est pas fait mention non plus de postérité.
8/ Nathalie Meurs. Même tombe que son père Polydore et sa sœur Maria dans le cimetière de Laeken.
Mariage 1 : Acte devant Maître Milcamps notaire à Schaerbeek le 20 juillet 1889. Témoins : Joseph Janssens, entrepreneur, 31 ans, frère de l’époux ; Gustave Goffin, beau-frère de l’époux, capitaine aux carabiniers, 38 ans ; Frédéric Meurs, frère de l’épouse, sans profession, 27 ans : René Vandendries, beau-frère de l’épouse, boulanger, 27 ans.
Postérité : selon Léon Lenoir, elle divorce de Jean-François Janssens. Il y aurait deux fils Janssens : Frans et Edmond ; mais on ne trouve pas leur trace comme petits enfants dans le faire-part de décès de Polydore. Toujours selon Léon Lenoir, il y a postérité de François Lamensch.

II.3. Aglaë Meurs

Fille de Floris Charles Meurs et Marie-Thérèse Spinoit, née à Ecaussinnes d’Enghien le 3 mars 1840, cuisinière, servante. Encore vivante en 1908 (1).

Elle épouse à Ixelles le 18 janvier 1862 Roch Joseph Joannaux, menuisier, fils de Guillaume, cultivateur domicilié à Rixensart et de Constance Orlans ; né à Lasne-Chapelle-Saint-Lambert le 4 juillet 1836, décédé à Ixelles le 19 juillet 1886. Dont :

  1. Polydore Joseph, né à Ixelles le 25 novembre 1861 (2), légitimé par le mariage.
  2. Florent Roch, Joseph, né à Ixelles le 18 janvier 1863
  3. Marie Thérèse Alice, née à Ixelles le 2 juin 1865, y décédée le 25 juillet 1865 (1 mois et 23 jours), rue de la Discorde.
  4. Arthur Basile, né à Ixelles en 1866 (acte 790) (3)
  5. Elie Léon Roch, né à Ixelles en 1869 (acte 246)
  6. Elie Jules Léon, né à Ixelles en 1870 (acte 600)
  7. Elise, décédée à Ixelles le 8 novembre 1960, inhumée à Ixelles (4), épouse d’Alfred Caemans. Postérité ?

Notes :
1/ Aglaë Meurs, citée en 1908 sur le faire-part de décès de Philomène Spinoit, veuve.
2/ Ixelles le 26 novembre 1861, a comparu Roch Joseph Joannaux, 25 ans, menuisier, né à Lasne Chapelle St Lambert, domicilié à Rixensart, lequel nous a exhibé un enfant du sexe masculin qu’il a déclaré être né le 25 novembre, de lui déclarant, enfant dont il se reconnaît le père, et de Aglaë Meurs, âgée de 21 ans, cuisinière, célibataire, domiciliée à Ixelles, Chaussée de … n° 149. L’enfant a reçu le nom de Polydore Joseph… Avec en note : l’enfant ci-contre a été légitimé par le mariage subséquent contracté à Ixelles le 18 janvier 1862 entre Roch Joseph Joannaux et Aglaë Meurs.
3/ Les microfilms des années 1866 et suivantes étaient indisponibles à l’époque de mes recherches (1989).
4/ Elise Joannaux. Je n’ai pas trouvé son nom dans les tables de naissance d’Ixelles, mais je suis allé au vieux cimetière d’Ixelles sur les indications de l’abbé Albert Corbisier. Sa tombe se trouve Avenue 2, 9e tombe à droite après l’avenue n° 13 (n° 3616). Mais il n’y a qu’un béton : aucune pierre ni inscription.
C’est la fameuse « Cousine Elise » qui tenait une brasserie au bout de l’avenue de la Couronne, selon Malou Dessy. C’est elle qui a donné le portrait peint de Polydore Meurs à Marie-Thérèse Delvienne.

: Joseph Joannaux et cousine Elise, rue du Trône, sa fille, Brasserie Emile, Vve Canaert (D’aprés le carnet de Maximilien Gilbert).
Albert Corbisier parle de la cousine Elisa Camans (il dit « Elisa », et prononce « kaman », tandis que Malou Dessy prononce « Camans » avec le « s » final, à la flamande) qui tenait un café près de Sainte Gudule, rue de Loxum. Il y allait boire une gueuze avec son père. Un petit café bien tenu. L’abbé Corbisier m’a montré une photo sépia (que j’ai reproduite) où l’on voit, à une terrasse de café, un homme, la cousine Elisa et une petite fille, et une lanterne sur laquelle on lit « Hotel de la Gare ». Alfred Camans avait un appartement à Ixelles.

II.6. Elie Floris Meurs

Elie Floris Meurs, fils de Floris Charles Meurs et Marie-Thérèse Spinoit, né à Cambron-Saint-Vincent le 14 février 1847 à 3h00 du soir, décédé à Ecaussinnes d’Eghien le 10 mai 1914. Employé à la cour, Laeken (1), cultivateur à Ronquières, puis à Ecaussinnes d’Enghien ferme de Bel Air (2).


: Elie Meurs.



: la ferme de Bel Air.

Il épouse 1° à Ixelles le 22 mai 1878 Marie Hortense Minsart, fille de Jean Joseph Minsart et Joséphine Ovart, née à Op-Heylissem (Hélécine) le 5 novembre 1838, décédée à Laeken le 20 avril 1881 (3). Dont :

  1. Alice Joséphine, née à Ixelles le 26 mars 1879, décédée à Ecaussinnes d’Enghien le 3 novembre 1902. Qui suit en II.6.1.

Il épouse 2° à Ronquières le 21 septembre 1882 (4) sa cousine Florence Ghislaine Meurs, fille de Paul Nicolas Meurs (frère de Floris Charles) et de Victoire Meynart ; née à Ronquières le 29 octobre 1846, décédée à Ecaussinnes d’Enghien le 18 avril 1894. Cultivatrice, rentière (4). Dont :

  1. Eliane, née à Ecaussinnes d’Enghien le 4 février 1888, décédée à Bouillon le 12 mai 1918. Qui suit en II.6.2.

Notes :
1/ Voir acte de mariage avec sa cousine Florence Meurs en 1882.
2/ Date d’inscription au Registre de Population d’Ecaussinnes d’Enghien : 29 avril 1887.
3/ Ménagère, rue Médori, n° 80, domicile conjugal au moment du décès.
4/ Témoins au mariage : Polidor Meurs, employé à la cour, 47 ans, Laeken, frère de l’époux ; Floriste Meurs, cultivateur, 29 ans, de Cambron, frère de l’époux ; Polidor Meurs, cultivateur, 40 ans, Ecaussinnes Lalaing, frère de l’épouse ; Gustave Robert, cultivateur, 38 ans, de Ronquières, beau-frère de l’épouse. Acte Notarié passé à Nivelles le 10 septembre 1882 devant Maître Mine. Sur l’acte de mariage, Florence est qualifiée de « rentière ».
5/ Archives du Notaire l’Olivier (parcourues rapidement et de façon non exhaustive) :

  • Recettes de Mlle Terlinden du 5 décembre 1906 : Elie Mœurs paye 2427,51 fr
  • 9 juin 1906, reçu de Mr Jules Dechief à Ecaussinnes : 353,90 centimes pour travail de maçonnerie à la ferme (Archives de Maître Pourcelet).

6/
: Ferme de Bel Air en 1986.

II.6.1. Alice Meurs

Voir …

II.6.2. Eliane Meurs

Voir …

II.7. Floriste Meurs

Fils de Charles Floris Meurs et Marie-Thérèse Spinoit, né à Cambron-Saint-Vincent le 14 février 1847, y décédé (encore en vie en 1920). Cultivateur, il reprend la ferme de son père, près de l’église. (1).

Il épouse à Cambron-Saint-Vincent le 26 novembre 1881 Philomène Roseline Spinoit, fille de Pierre Spinoit et Louise Delvallée ; née à Cambron-Saint-Vincent le 18 juillet 1839, y décédée le 18 octobre 1908. (2). Dont :

  1. Cyrin (ou Syrin) Joseph, né à Cambron-Saint-Vincent le 10 décembre 1881, baptisé à Cambron-Saint-Vincent le 15 décembre 1881 (ss Marcellin Hayois et Marie Zoé Dubois), décédé à Cambron-Saint-Vincent en 1950 (3). Il épouse à Brugelette le 26 avril 1919 Eugénie Petit, née en 1884, décédée à Cambron-Saint-Vincent après son mari.


    : Cyrin Meurs.

    Dont :

    1.1. Raoul, né à Cambron-Saint-Vincent en 1919, décédé à Cambron-Saint-Vincent en 1935, âgé de 15 ans. (4).

    : Raoul Meurs.

  2. Florence Marie Elise, née à Cambron-Saint-Vincent le 15 mars 1885, y baptisée le 18 mars 1885 (ss Elie Meurs et Florence Meurs), décédée à Ligne, sans doute avant 1939 (5). Elle épouse à Cambron-Saint-Vincent le 15 novembre 1924 Jules Calcus, fils de Joseph Calcus et Justine Maréchal ; né à Bouvigne (ou Louvignie ? lecture du document difficile) le 26 avril 1876. Sans postérité.

Notes :
1/ Floriste Meurs. La fermette du hameau des Boulloires se trouve juste à côté de l’église de Cambron. La grange tient à l’ancien cimetière. Il était marchand de charbon, avec quelques vaches.
Madame Clantin, qui occupait la maison de Floriste en 1989 m’a reçu. Elle m’a raconté qu’en 1914, Floriste avait refusé de donner aux allemands un noyer qui se trouvait sur sa propriété, devant la maison. Suite à quoi il aurait eu des ennuis. La prison ? En tout cas, la maison était occupée par des allemands, car Madame Clantin voit Florence Meurs, fille de Floriste, au milieu d’eux, mais Floriste n’y était pas.
2/ Philomène Spinoit. Le mariage a lieu avec dispense du 3e degré de consanguinité en ligne collatérale.
Elle était veuve de Henri Dubois, dont elle a eu :

  1. Joséphine, qui épouse Emile Libert. Dont Louise.
  2. Zoé, qui épouse Louis Mary. Dont (Ernest) Evariste Mary, père de Louis, Georges et Marcel ; et Léon Mary, père de Raoul et Robert. Ces deux derniers habitaient encore « les Trieux », une ferme (qui fut celle de Maximilien Spinoit) en 1988. C’est chez eux que se trouvait le portrait de Polydore Meurs, concierge au palais royal, en livrée et perruque poudrée.

3/ Cyrin Meurs. La tombe familiale se trouvait toujours au cimetière de Cambron en 1990, avec les noms gravés et l’année du décès, ainsi que deux photos, celle de Cyrin en médaillon, celle de Raoul dans une « boîte » ovale vitrée, avec fleurs artificielles, comme on en voyait encore beaucoup dans les années 1950 (en 2008, elles ont presque toutes disparu, n’ayant pas tenu le coup). En 1990, le mastic commençait à sauter, mais j’ai pris des photos. Pas de photo d’Eugénie Petit, morte la dernière, et dont la date de décès n’a pas été gravée non plus sur la tombe.
Lorsque la maison de Floriste Meurs a été vendue en 1929 aux beaux-parents de Mme Marcel Clantin, Cyrin avait retenu deux « mafs » dans la grange. Il était furieux que la maison soit vendue (voir Florence Meurs).
Eugénie, l’épouse de Cyrin était surnommée familièrement « Gènie du tram » parce que le couple tenait le café de l’arrêt du tram, sur la route de Lens (comme s’en souviennent Albert Corbisier et Jean Lenoir). C’était surtout elle qui tenait le café. On disait aussi « èl cafè d’ l’estâcyon », car on y déposait les paquets.
Cyrin Meurs est témoin au mariage d’Ernest Mary, fils de Louis et Zoé Dubois, avec Rose Petit, le 10 janvier 1920.
4/ Raoul Meurs. Dans la même tombe que ses parents. Je n’ai pas trouvé l’acte de baptême dans les registres de Cambron, mais il y a fait sa communion solennelle en 1931. Les gens de Cambron s’en souviennent comme d’un garçon maladif et ont l’expression : « il était pris », sans doute de l’asthme.
5/ Florence Meurs. Elle a vécu avec son père, Floriste, et elle a continué d’habiter seule la fermette paternelle où son frère Cyrin et elle-même sont nés. Âgée de presque 40 ans, elle a épousé Jules Calcus, de Ligne. Madame Clantin, qui habitait la maison en 1989, ainsi qu’une voisine, commentent : « Celui-ci se disait marchand de chevaux, mais il n’a jamais travaillé ». Elles ont eu la même expression : « c’était un demi-sot », et Mme Clantin ajoute « un entortilleur ». Florence aurait pu vivre très bien avec ses deux ou trois vaches et ses trois hectares.
Madame Clantin raconte encore que Jules Calcus a enfermé Florence dans la cave parce qu’elle ne voulait pas vendre, pour la forcer à signer ! Après quoi, il a encore démonté l’étable qui était devant la maison ; il le faisait de nuit et obligeait Florence à tenir la lanterne.
Florence a fini comme servante à Ligne. Mme Clantin se demande si elle est restée avec Calcus. En tout cas, un beau jour, quelqu’un de Ligne, chez qui elle était en service, a demandé où habitait Cyrin pour lui remettre une somme et des objets personnels ayant appartenu à Florence. Elle est sans doute morte avant 1939, car elle ne figure plus sur le faire-part de décès de Louis Mary, alors que son frère Syrin y figure toujours.

II.8. Elise Meurs

Victoire Elise, fille de Floriste Meurs et Marie-Thérèse Louviau, née à Cambron-Saint-Vincent le 20 octobre 1858. Cuisinière (1).

Elle épouse 1°/ à Bruxelles le 26 juillet 1879 Benoni Joseph Requette, fils de Pierre Joseph Requette, cultivateur à Piétrains, et de Marie Thérèse Volant ; né à Piétrains le 30 mars 1851, décédé après 1882. Domestique. Probablement sans postérité. (2).

Elle épouse 2°/ Prosper Deraeve, décédé après 1908 et avant 1921. Dont postérité. (3).

Notes :
1/ Elise Meurs. Qualifiée de cuisinière sur son acte de mariage ; domiciliée au n° 9 Avenue d’Auderghem. Conventions de mariage devant Maître Lefèbvre à Cambron-St-Vincent le 23 juillet 1879.
Elise Meurs et Bénoni Requette sont marraine et parrain de Dolorès Meurs, fille naturelle d’Alice Meurs, née à Cambron le 24 août 1882 et baptisée le 27.
2/ Benoni Requette. Qualifié de domestique, rue de la Fortune n° 9 à Bruxelles. Probablement sans postérité : je ne trouve rien à Bruxelles entre 1879 et 1981, et les faire-parts de décès ne mentionnent rien.
3/ Prosper Deraeve. Décédé après 1908 (il figure sur le faire-part de décès de Philomène Spinoit) et avant 1921 (sur le faire part de décès de Polydore Meurs, on trouve : « Madame Deraeve-Meurs »). Il y a postérité, comme l’indique le faire-part de décès de Philomène Spinoit : Monsieur et Madame Deraeve Meurs et leurs enfants.

II.9. Alice Meurs

Alice Aglaë, fille de Floriste Meurs et Marie-Thérèse Louviau, née à Cambron Saint Vincent le 12 décembre 1882. Dont :

  1. Dolorès Charlotte Meurs, fille naturelle, née à Cambron-Saint-Vincent le 24 août 1882, y baptisée le 27 (ss Elise Meurs et Benoni Requette).
    Elle épouse Hyacinthe Feltesse, mécanicien dentiste, rue Ernest Solvay à Bruxelles.

Alice Meurs épouse 2°/ à Cambron-Saint-Vincent le 23 janvier 1886 Albert Guerez, fils de Charles Guerez et Victoire Joseph Dufour ; né à Cambron-Saint-Vincent le 2 avril 1861. Dont :

  1. Simon, né à Cambron Saint Vincent le 30 janvier 1887. Il épouse N… Vonêche. Dont :

    2.1. Simone
    2.2. Gaby (1)

  2. Gaston Albert Ghislain, né à Laeken le 24 mars 1892, décédé à Auderghem le 26 août 1929. Il épouse Jeanne Dhaenens. Sans postérité. (2).

Notes :
1/ Gaby Guerez, selon Raoul Mary. Mais le faire-part de décès de Gaston Guerez en 1929 ne cite que Simone : Gaby serait alors décédée avant cette date ? …
2/ Gaston Guerez, volontaire de guerre, décédé des suites de la guerre (voir son faire-part de décès : après une longue et pénible maladie contractée au front). Ils sont allés habiter Auderghem, chaussée de Wavre n° 1365, en face de l’usine Ligot. Sa veuve, Jeanne Dhaenens, s’est remariée, selon Raoul Mary.

Jean-François Meurs