En souvenir de Delphine Lestrade

Sœur de Sophie, épouse de Pascal Plasman.
Fille de Robert Lestrade et Betty Wilmart.
Compagne de Manu Bailly.

Née à Charleroi le 24 octobre 1975, décédée à Buzet le 26 janvier 2008.
Institutrice à l’école Ulenspiegel d’Uccle.

Ma petite sœur, mon ange, ma sœurette, comme on s’appelait.

Tu étais tout pour moi, une amie, une confidente, une complice, un réconfort. Avoir une sœur, c’et la meilleure chose qui puisse arriver. On peut partager nos rires, nos blagues, nos pleurs. Les amis vont et viennent, mais les liens unissant deux sœurs sont tels qu’ils deviennent de plus en plus solides avec les années qui passent. Quelque chose manque dans la vie de quelqu’un qui n’a plus de sœur. Mais tu es toujours là, quelle que soit la distance qui nous sépare.
Merci de m’avoir cajolée quand plus rien n’allait. Merci de m’avoir tenu la main quand j’avais très peur. Merci simplement de t’être occupée de moi, de Lisa, de Charlie et Lucie. Merci d’avoir été cette sorte de sœur que tout le monde aurait souhaité avoir. Merci pour tous nos rires et les folles aventures que nous avons partagées. Merci d’avoir toujours été là quand j’avais besoin de toi.
Pardon de n’avoir pas compris ta souffrance, mais c’est ce que tu voulais : « partir seule ». Je respecterai ton choix.
Je ne t’oublierai jamais, je t’aimerai toujours, tu vis dans mon cœur.

Sophie

Nènène,

Tu étais tout pour moi, mon exemple, mon idole, je t’aimais, je t’adorais. Tu me faisais rire et tu m’aidais quand j’avais un problème. Je ne réalise pas encore bien, mais je sais que tu vas beaucoup me manquer. Je t’aime, tu seras toujours dans mon cœur.
Il y a beaucoup de gens qui pleurent et qui t’aiment, mais tu es partie et cela, c’était ton choix. Je penserai toujours à toi, c’est comme dans la chanson de Shy’m : « T’es partie, ta famille pleure et la fête est finie ». Je t’aime ma nènène.

Ta Lisa

Ma chérie, ma cocotte, mon idole,

Tu fais partie de ma vie depuis presque 20 ans. Tant d’années durant lesquelles tu me prenais dans tes bras, tu me parlais tout bas et ça me faisait quelque chose. Tu es la meilleure des amies, ma meilleure amie, tu es et restera la seule et l’unique.
Notre amitié nous a apporté un nombre incalculable de moments merveilleux. Ces souvenirs sont à jamais marqués dans ma mémoire. Notre amitié était plus forte que tout et, grâce à elle, nous sommes arrivées à passer à travers beaucoup de moments difficiles, sauf… cette nuit-là…
À vous, maman et papa de Delphine, Sophie, Pascal, Lisa, Charlie, Lucie, Manu, Christine et toutes leurs familles et amis, je voudrais vous dire qu’on pense fort à vous.
Ma chérie, ma cocotte, mon idole, tu me manques énormément. Tu garderas pour toujours une énorme place dans mon cœur.

Catherine

Delphine,

Il y a tant de choses à dire que je pourrais parler des heures de toi. Mais en ce moment, la tristesse prend le pas. Aujourd’hui, je dois dire adieu à ma petite sœur de cœur, toi qui es entrée dans ma vie il y a un peu plus de cinq ans. Quelle bonne idée tu as eue ! Je ne saurai jamais pourquoi notre amitié a évolué si vite ; d’un simple bonjour, nous nous sommes retrouvés à nous confier l’un à l’autre, nous dévoiler nos secrets, nos peines, nos rêves, nos rires et nos larmes, nous avons tant partagé.
Toi, petite Delphine, tu était une très grande dame, une dame de cœur. Tu savais sécher nos larmes, nous faire rire, tu savais écouter sans juger. Comme je te l’ai dit, quand nous nous sommes rencontrés, tu étais un véritable soleil. Beaucoup d’entre nous partageons cette idée : tu illuminais nos vies à tous comme, je l’espère, nous avons illuminé la tienne.
Toi, Delphine, avec qui j’ai passé des heures au téléphone… Comme tu le disais, on a explosé nos forfaits. Ce fut un véritable plaisir, un honneur et une fierté d’avoir été ton ami, ton frère de cœur. Je ne te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fait et tout ce que tu as été pour moi. Mais je sais que tu le savais, nous on savait…
Merci de m’avoir donné de quoi croire à nouveau au bonheur. Merci de m’avoir confié ta meilleure amie : comme tu me l’as demandé, j’en prendrai soin.
Merci de m’avoir lié d’amitié avec ton homme, ton Manu, celui que tu aimais tant. Une personne extraordinaire ne pouvait être qu’avec un être extraordinaire, et je te le confirme, il l’est, et on s’occupera bien de lui, ne t’en fais pas.
Tu m’as souvent parlé de personnes que je ne connaissais que par toi, des gens que tu disais merveilleux, que tu aimais plus que tout et à qui je donne mes pensées et tout le courage que je pourrai leur offrir, je parle de ton papa et de ta maman sans qui on n’aurait jamais pu te connaître, et je les en remercie ; de ta sœur Sophie que tu idolâtrais, Pascal et Julien que tu adorais, dont tu ne disais que du bien, de Christine, ta jolie maman, ton amie ; et je ne peux que penser aux enfants que tu vas laisser comme orphelins, sans leur marraine, leur tata. Et je sais que, de là haut, tu veilleras sur eux, que tu les protègeras.
Je pense aussi à tous tes amis pour qui le vide que tu laisses et la peine qui en découle sont immenses. Nous avions encore besoin de toi. Tous nous t’aimions à notre façon, famille ou amis. D’ailleurs, on ne pouvait que t’aimer, Delphine, tu étais tellement merveilleuse !
Nous n’aurons plus la chance de te voir rire, d’admirer ta beauté humaine, de nous moquer de tes maladresses, ni, comme tu disais, de ta blondeur… Mais nous avons eu l’immense bonheur de croiser ton chemin et, malgré notre grande tristesse, nous devons être heureux d’avoir pu compter parmi tes proches, de t’avoir connue et respectée pour ce que tu étais ; et pour tout ce que tu nous a donnés, nous te remercions du fond du cœur.
Tu étais et resteras une princesse, belle, intelligente, douce, drôle, humaine, à l’écoute des autres. Tu es grande, Delphine, très grande.
Chacun parmi nous a déjà une ou plusieurs étoiles dans le ciel. Une autre vient s’y ajouter : elle brillera à jamais dans nos cœurs. Je ne t’oublierai jamais, à jamais dans mon cœur tu seras et, oui, Delphine, je te le dis une dernière fois, ami pour la vie… Adieu petite sœur.

David

Chère Delphine, chère Madame Lestrade,

Tu nous as quittés trop vite, trop tôt en nous laissant face à un grand vide.
Tu nous manqueras beaucoup mais tu resteras dans nos cœurs.
Tu étais un des rayons de soleil de l’école, toujours souriante et prête à nous raconter une dernière anecdote illustrée de tes gestes, de tes mimiques et de ton franc-parler.
Les adieux ne sont jamais faciles, mais ceux-ci moins encore que d’autres.
Si seulement, il existait des mots justes pour exprimer notre chagrin.
Alors, nous nous raccrochons à nos souvenirs et les partageons pour que tu demeures toujours présente autour de nous.
Tu nous manques tellement :

  • ta joie, ton sourire nous manquent déjà
  • tes fous rires, tes délires nous manquent déjà
  • tes yeux rieurs, ta voix nous manquent déjà
  • ta tendresse, ta douceur nous manquent déjà
  • tes histoires drôles qui nous faisaient pleurer de rire nous manquent déjà
  • tes longues conversations parsemées de confidences nous manquent déjà

Toi, tu es partie et nous nous pleurons ton absence.

Certains ont vu que tu allais mal, certains l’ont dit, peut-être pas assez fort, mais voulais-tu entendre notre inquiétude ? Et tu savais tellement nous bluffer.

Tu manqueras aussi énormément à tes élèves dont tu parlais comme de tes propres enfants et dont tu prenais la défense quoiqu’ils aient fait. Tu étais un peu leur maman, leur confidente, leur amie mais surtout leur enseignante. Ils se savaient soutenus, compris, « boostés » par toi.
Leur désarroi et leur peine sont profonds. Ta place à leurs yeux sera difficile à prendre.

Manu, tes parents, tes beaux-parents, ta sœur, ta filleule et tes proches, nous ne les avons jamais vus, mais nous avons l’impression de les connaître à travers toi, tu en parlais si souvent avec tant de ferveur. Toute l’équipe de ton école aimerait leur apporter réconfort dans ces moments difficiles.

Sache que dans nos cœurs tu resteras.
Au revoir Delphine, au revoir Madame Lestrade.

Texte lu par un membre de l’équipe de l’école Ulenspiegel

Chère Madame Lestrade,

Vous êtes partie trop tôt,
On n’a pas eu le temps de préparer le CEB,
Vous allez nous manquer
Vous étiez comme notre avocate
Vous nous avez toujours donné des bons conseils
Vous nous avez aidés à changer
Vous aviez beaucoup de patience pour nous
Vous allez peut-être disparaître dans le cœur de quelqu’un mais jamais dans le nôtre

Nous les FOUFOUDIS, nous vous promettons de travailler comme des FOUS
Vous serez toujours notre Ange-Gardien

Texte de ses élèves