Descendance d’Albert MEURS

I – Albert Meurs & Catherine Stevens

Fils de
Jean-François Meurs et Jeanne Rosalie Gréer, né à Ronquières le 7 août 1798 (le
20 Thermidor an 6), décédé à Ronquières le 25 août 1866. Cultivateur. On le
surnommait « Albert dèl Vau », parce qu’il occupait la cense dite
« Al Vau » à Ronquières. Il a été échevin de l’Etat civil de
Ronquières à partir de janvier 1852.

Il épouse à
Ronquières le 16 juillet 1822 Catherine STEVENS, âgée de 21 ans, cultivatrice,
fille de François Joseph Stevens, cultivateur à Ronquières, et Jeanne Catherine
De Keyn ; née à Ronquières le 26 avril 1801, décédée à Ronquières le 19
mars 1868.

Dont :

  1. Jean-François,
    né à Ronquières le 21 octobre 1822, y décédé le 4 mai 1905. Marié, sans
    postérité.
  2. Pierre Joseph,
    né à Ronquières le 10 mai 1824, y décédé le 12 avril 1911, sans alliance.
  3. Justine
    Ghislaine, née à Ronquières le 12 décembre 1826, décédée à Ittre le 21
    octobre 1891. Mariée, avec postérité.
  4. Elise
    Ghislaine, née à Ronquières le 3 juillet 1829, décédée à Ronquières le 5
    mars 1901. Mariée, avec postérité.
  5. Ytilberge, née
    à Ronquières le 10 mai (ou janvier) 1832, décédée à Ronquières le 1er
    décembre 1857, sans alliance.
  6. Maximilien, né
    à Ronquières le 22 février 1835
  7. Joséphine
    Marie Catherine, née à Ronquières le 8 juin 1836, décédée à Ronquières en
    1918. Mariée, sans postérité.
  8. Léonie Joseph,
    née à Ronquières le 9 juin 1839, décédée à Braine-le-Comte le 26 décembre
    1913. Mariée, sans postérité.
  9. Jules, né à
    Ronquières le 21 décembre 1841, y décédé le 7 janvier 1842 (16 jours)
  10. Jules
    Ghislain, né à Ronquières le 5 juillet 1843, y décédé le 17 mai 1910.
    Marié, sans postérité.

Note : Selon le cadastre de Popp, Albert Meurs possédait à
Ronquières 20 hectares, 10 ares, 40 centiares de terres, bois, vergers, prés,
avec une maison, un fournil, un jardin. La maison et jardin sont situés
« al Vaux », proche de la ferme. Les autres possessions sont sur le
Champ du Hameau et le long du Chemin Hayette (ou Mayette).




II.1. – Jean-François Meurs

Jean François
Meurs, dit François, né à Ronquières le 21 octobre 1822, y décédé le 4 mai
1905. Il épouse religieusement, à Londres, après 1864, Eléonore Félicité
HIERNAUX, fille de Jean Baptiste, industriel à Ecaussinnes Lalaing, et de
Hortense Sussenaire ; née à Ecaussinnes-Lalaing le 22 mai 1823, décédée à
Ronquières le 16 novembre 1902. Le mariage civil aura lieu plus tard à
Ronquières le 3 août 1897. Sans postérité.

Il est le
« héros » d’une aventure « dramatique et romanesque »
racontée dans le journal écaussinnois « La Sennette » : après le
meurtre accidentel du garde-chasse Hubert Lebon, qui l’a surpris en train de
braconner, Jean François s’enfuit en Angleterre où il rencontre une
écaussinnoise qu’il s’empresse d’épouser… (Une ancienne affaire dramatique,
romanesque et véridique » dans « La Sennette » des 14 janvier
1934 et 3 mars 1935).

Note : Pour l’ascendance d’Eléonore Hiernaux, la généalogie
Sussenaire a été publiée dans les Annales de Soignies par M. l’abbé Jous.




II.2. – Pierre Meurs

Pierre Joseph,
né à Ronquières le 10 mai 1824, y décédé le 12 avril 1911. Sans alliance.

On a conservé
dans les archives familiales de la famille Meurs d’Obaix une carte de visite
sans doute déposée lors du décès de Jean-Baptiste Meurs en 1905. Elle indique
qu’il est « rentier » à Ronquières.

Son souvenir
mortuaire dit : « C’était un homme simple et droit, craignant Dieu et
s’éloignant du mal »…




II.3. – Justine Meurs

Justine
Ghislaine, née à Ronquières le 12 décembre 1826, décédée à Ittre le 21 octobre
1891. Epouse à Ronquières le 30 avril 1851 Maximilien Joseph CULUSSE,
maréchal ferrant, fils de Corneille Culusse, « particulier » à Ittre,
et de Marie-Thérèse Ballieu (décédée à Ittre le 16 avril 1829) ; né à
Ittre le 29 (ou 28) janvier 1822, décédé à Ittre le 30 août 1870. Dont :

1/ Jules
Ghislain, né à Ittre le 5 septembre 1852, y baptisé le 6 (ss Corneille Cullus,
grand père paternel, et Catherine Stevens, grand-mère maternelle)

2/ Jules
Maximilien Ghislain, né à Ittre le 25 mars 1855, y baptisé le 25 (ss Pierre
Joseph Culusse et Elise Meurs), décédé à Ittre le 10 octobre 1895, sans
alliance.

3/ Julie
Ghislaine, née à Ittre le 30 décembre 1856, y baptisée (ss Florian Culusse et
Joséphine Meurs), décédée à Ittre le 6 novembre 1916. Elle épouse à Ittre le 9
mai 1883 (témoins Elie et Charles Cullus, dispense du 2d degré de
consanguinité) Jean-Baptiste CULUS(SE), son cousin, âgé de 24 ans, fils
de Florian Culus et Mélanie Férier (mariés à Ittre) ; né à Ittre le 10 mai
1859 (sa marraine était Justine Meurs, le parrain Joachim Férier), y décédé le
15 mars 1859. Dont :

3.1. Georges Léon
Ghislain, né à Ittre le 19 juillet 1884, y baptisé (ss Léon Culusse et Justine
Meurs), décédé à Etterbeek vers 1935. Il épouse à Ecaussinnes Irma SAUVAGE.
Sans postérité.

3.2. Aimé Avit Jules
Joseph Ghislain, né à Ittre le 3 septembre 1885, y baptisé (ss Jules Cullus et
Mélanie Ferrier). Il épouse à Ecaussinnes d’Enghien (St Remy) le 20 avril 1907 Alice
Marie SAUVAGE, fille de Zénon et Clothilde Pecher. Dont :

3.2.1.
Simone Aline
Emilia Ghislaine, née à Ecaussinnes d’Enghien le 8 (ou le 7) juin 1900
(illégitime, née et baptisée sous le nom de Simone Sauvage, qu’Aimé Avit a pris
à son nom lors de son mariage en 1907), baptisée à St Remy le 17 juin 1900 (ss
Emile Decamps et Aline Joly). Elle épouse à Ecaussinnes d’Enghien le 28 janvier
1922 Georges Léon Jules TRIGALET, fils de Charles Léon Trigalet
et de Juliette Mathys ; né à Ecaussinnes d’Enghien le 27 mars 1897.
Dont :

3.2.1.1. Avit Georges
Zénon Léon Ghislain, né à Ecaussinnes d’Enghien le 6 avril 1923, y baptisé le
15 avril (ss Georges Culusse, oncle, et Alice Sauvage, grand-mère). Epouse en 1ères
noces à Saint-Josse-ten-Noode le 24 avril 1950 Mireille (LAURIER ?).
Epouse en 2èmes noces à Etterbeek me 19 mai 1972 Gisèle HAMBENNE.
Postérité ?

3.2.1.2. José Georges,
né à Ecaussinnes d’Enghien le 13 janvier 1934, baptisé à St Remy le 29 janvier
1934 (ss Avit Trigalet, frère, et Irma Sauvage)

3.2.2.
Yvonne Clothilde
Julie Ghislaine, née à Ecaussinnes d’Enghien le 14 novembre 1908, baptisée à St
Remy le 29 novembre 1908 (ss Jean-Baptiste Culusse, grand-père, et Clothilde
Sauvage, grand-mère). Epouse le 1er avril 1933 Nestor Camille
BOISDENGHIEN, fils d’Ernest Boisdenghien et Fidéline Bourgeul ; né
à Jeumont le 3 avril 1910. Domicilié à Marche au moment du mariage.

3.3. Denise Adélie Elizabeth
Ghislaine, née à Ittre le 15 novembre 1887, y baptisée (ss Elie et Adèle
Ferrier), y décédée le 26 novembre 1887 (10 jours)

3.4. Marthe Lutgarde
Ghislaine, née à Ittre le 15 juin 1889, y baptisée (ss Elie et Adèle Férier),
décédée à Ronquières en 1937. Elle épouse René Joseph Ghislain LELIEVRE,
fils de Victor et de Odile Willam ; menuisier à Ronquières. Dont :

3.4.1. Georges Jean René
Ghislain, né à Ronquières le 26 janvier 1925. Comptable. Il épouse à Ittre le 3
avril 1948 Marie-Josée Emilie BORREMANS, fille de Maurice Auguste
Ghislain Borremans, agent de la SNCB, et de Lucienne Ermine Marie De
Valckeneer ; née à Rebecq-Rognon le 11 décembre 1925, sans profession.
Dont :

3.4.1.1. Marie-Béatrice
Louise Renée Colette Ghislaine, née à Uccle le 31 mai 1952, comptable. Elle
épouse à Virginal-Samme le 17 août 1974 Daniel Simon Gaston Charles LAURENT,
fils de Maurice Fernand Joseph, dit Roger, Laurent, forgeron, et de Geneviève
Marie Thérèse Vandendooren ; né à Nivelles le 29 mars 1951, dessinateur
industriel. Dont :

3.4.1.1.1. Frédéric David
Roger Georges, né à Soignies le 15 avril 1978

3.5. Cyrille Edouard
Joseph, né à Ittre le 5 mai 1894, y baptisé le 8 mai (ss Edouard et Joséphine
Meurs), décédé à Haut-Ittre le 12 avril 1959, ouvrier menuisier. Il épouse à
Haut-Ittre le 9 janvier 1919 Anna DETOURNAY, fille de Pierre Amand
Detournay (décédé à Haut-Ittre le 27 octobre 1915) et de Aline
Gaudissart ; née à Haut-Ittre le 13 mai 1894. Sans postérité.

4/ Elie
Joseph Ghislain, né à Ittre le 5 mars 1861, y baptisé (ss François Meurs et Marie
Anthoine), décédé à Ittre le 9 octobre 1927. Sans alliance.

Notes :

1/ Maximilien Culus, maréchal ferrant à Ittre,
possédait, selon le cadastre de Popp, une maison avec jardin, le tout formant
un peu plus de 4 hectares : la 3e maison en partant du coin, en
face de l’hôtel de ville, donnant sur la place d’Ittre.

2/ Aimé Avit Culusse prend Simone Sauvage, la
fille de son épouse, sous son nom. Il a habité Naast, rue de la Place, puis
Ecaussinnes Lalaing le 23 avril 1907 rue Neuve n° 90 (il précède Jeanne
Dubrulle et Nestor Petersbroeck). Il est ensuite parti à Ecaussinnes d’Enghien,
n° 10, Place Sud, le 14 octobre 1907.

3/ Marthe Culus fleurissait la tombe d’Edouard
Meurs et Joséphine Meurs (couple sans enfants). Elle avait hérité sa maison de
sa tante Joséphine (une sœur de Justine).

4/ René Lelièvre se remarie avec Zoé Omez.
Celle-ci continuera d’occuper la maison qui appartenait à Marthe Culus (cette
maison rue Haute n° 5 à Ronquières « était héritée d’une Meurs », dit
Georges Lelièvre). Mais tout y était resté, et au départ de Zoé, toutes les
archives de famille avaient disparu.

5/ Georges Lelièvre : je l’ai rencontré le
7 février 1989. Il connaît peu de choses de la famille car sa mère est morte
alors qu’il n’avait que 12 ans ; or, quand son père s’est remarié, on a
fait le silence sur sa mère, il n’en a plus entendu parler. Par la suite,
Georges avait laissé la maison de sa mère à sa belle-mère, avec les meubles et
les papiers de famille, etc. Mais celle-ci a laissé tout aller à l’abandon, elle
n’entretenait pas. Georges lui a alors trouvé un petit appartement, mais ce
sont des neveux qui ont fait le déménagement, et il n’a rien retrouvé. Quand sa
belle-mère est morte, on ne le lui a même pas fait savoir ; et pourtant,
ils étaient « en bons termes ». Georges Lelièvre a fait partie du Cercle
des écuyers de Ronquières avec Fernand Piéron (voir Nelly Druet, descendance de
Vincent Meurs).

Madame Lelièvre se souvient avoir été à l’école avec
Emilie Dubois (voir descendance d’Elise, ici plus bas), et elle était restée en
relation avec l’abbé Elie Dubois en France.

6/ En 1989, Marie-Béatrice Lelièvre et Daniel
Laurent habitaient 25 rue Maurice Brancart à 7490 Braine-le-Comte.




II.4. – Elise Meurs

Elise Ghislaine,
née à Ronquières le 3 juillet 1829, décédée à Ronquières le 5 mars 1901,
cultivatrice. Elle épouse à Ronquières le 7 janvier 1857 Pierre Joseph DUBOIS,
fils de Louis Joseph Dubois (décédé à Virginal le 29 mars 1826) et de
Marie-Françoise Gaudissart, cultivatrice ; né à Virginal le 9 mars 1826,
décédé à Ronquières le 15 septembre 1903. Cultivateur à Ronquières.

Dont :

1/ Elie,
né à Ronquières le 7 mars 1857, y décédé le 11 octobre 1937. Ouvrier brasseur à
Ecaussinnes, puis cultivateur domicilié à Arquennes. Il épouse à Ecaussinnes
d’Enghien le 27 septembre 1883 Julia Maria DEFLANDRE, sa cousine, fille de
Louis Deflandre et Sidonie Dechief ; née à Ronquières le 12 novembre 1858,
décédée à virginal le 30 mars 1945, sans profession. La famille s’installe dans
la ferme d’Arquennes le 31 mai 1893. Dont :

1.1.
Jules Elie
Ghislain DEFLANDRE, né à Ecaussinnes d’Enghien le 27 juin 1882 (avant le
mariage), qui devient Jules Fernand DUBOIS. Il épouse Marguerite ARCQ, née à
Bornival le 28 mars 1881, décédée à Nivelles le 28 juin 1961. Dont :

1.1.1.
Julia Dubois.
Elle épouse Jean LALOUX, dont :

1.1.1.1. Jacques Laloux.
En 1990, il tient un magasin de TV-électronique à Nivelles, rue de Mons. Epouse
Mathilde LEMMENS. Dont postérité.

1.1.1.2. Aimée Laloux.
Elle épouse Charles BAUWENS. Dont un fils.

1.2. Aimée Dubois, née
à Ecaussinnes d’Enghien le 14 décembre 1884. Elle épouse Léon DECHIEF, son
cousin, fils de Charles Dechief et de Sidonie Havaux, né à Ronquières, fermier
à Feluy. Sans postérité.

1.3. Raymond Dubois,
né à Ecaussinnes-d’Enghien le 28 mai 1885, décédé à Luttre en 1959. Combattant
de la grande guerre (14/18). Pontonnier à Luttre. Il épouse Adeline SIMILON,
née à Luttre en 1891, y décédée le 25 juin 1953. Dont :

1.3.1. Andrée Dubois.
Mariée. Sans postérité.

1.4.
Georges Victor
Dubois, né à Ecaussinnes d4enghien le 5 avril 1887

1.5.
Emile Victor
Ghislain Dubois, né à Ecaussines d’Enghien le 18 avril 1893, baptisé à
Ecaussinens St Remy le 19 avril (parrain Arthur Ballieux) décédé à Virginal le
2 mai 1969. Fermier à Feluy, puis à virginal. Il épouse à Feluy le 26 avril
1919 Irma SPIEKART, fille de Jean-Baptiste et Joséphine Druet, née à Feluy le
29 novembre 1898, y baptisée le 4 décembre (ss Emile Havaux et Maria Druet).
Dont :

1.5.1. Elie Pierre Jean
Baptiste, né à Feluy le 3 novembre 1920. Ordonné prêtre à Hollain le 4 juin
1944. Parti en France vers 1963, comme secrétaire de l’abbé René Laurentin.
Curé à Landry (Aime, vallée de la Tarentaise).

1.5.2.
Emilie, née à
Virginal le 25 mars 1925, décédée à Bois-de-Nivelles le 14 mars 1956. Fermière.
Epouse à Virginal le 4 septembre 1946 Louis BERNARD, fermier, fils de Fortuné
Bernard et de Julie Pierart, né à Braine-le-Château le 9 décembre 1915.
Dont :

1.5.2.1. Marie-Ange
Bernard, née à Haut-Ittre le 28 février 1948. Aide familiale. Epouse à Nivelles
le 8 avril 1972 Robert DUMONT, fils de René Dumont, employé de garage, et de
Yvonne Stroobants, né à Etterbeek le 19 juillet 1945. Employé CGER, habitant
Bruxelles en 1989. Sans postérité.

1.5.2.2. Marie-Paule
Bernard, née à Haut-Ittre le 28 mai 1949. Infirmière. Epouse à Nivelles le 28
août 1971 Michel DEHON, fils de Raoul Dehon, employé, et de Andrée
Renard ; né à Charleroi le 8 janvier 1948, assistant de laboratoire
clinique. Dont :

1.5.2.2.1.
Laurence, née à
Lobbes le 5 octobre 1973

1.5.2.2.2. Jean-Yves, né à
Lobbes le 29 août 1975

1.5.2.2.3.
Jean-Marc, né à
Lobbes le 27 avril 1979

1.5.2.3. Louise-Marie,
née à Haut-Ittre le 25 mars 1955. Infirmière. Epouse à Nivelles le 15 octobre
1977 Jean-Pierre BAUTHIER, fils de René Bauthier, menuisier, et de Andrée
Claes, coiffeuse ; né à Nivelles le 5 août 1955, employé Unerg.
Dont :

1.5.2.3.1.
Delphine, née à
Nivelles le 27 août 1978

1.5.2.3.2. Gérald, né à
Nivelles le 9 janvier 1982

1.6.
Elise Dubois, née
à Arquennes le 4 octobre 1919, décédée à Arquennes le 21 juillet 1971,
cultivatrice. Epouse à Arquennes le 4 octobre 1919 René Emile Joseph Ghislain
WARGNIES, cultivateur, fils d’Emile Joseph Wargnies, cultivateur, et de
Scoquart Clémence Philomène de Braine-le-Comte ; né à Ronquières le 25 mai
1895, décédé à Arquennes le 3 juillet 1966. Le couple reprend la ferme
paternelle de Pierre Djo à Arquennes, à la limite de Bornival. Dont :

1.6.1.
Emile François
René Ghislain Wargnies, né à Ronquières le 23 juillet 1920, y baptisé le 2 août
par l’abbé Malherbe. Eclusier (pontonnier) à Luttre. Il épouse 1° à Feluy le 16
décembre 1944 Simone Emerence Julienne BOGEMANS, domiciliée à Feluy, fille de
Jean Gustave Bogemans et Emma Biesmans ; née à Rebecq-Rognon le 4 août
1922, décédée à Haine-Saint-Paul le 14 juillet 1958. Dont André, Daniel et
Jean-Guy. Epouse 2° à Paddington (Grande-Bretagne) le 4 août 1960 Ghislaine
Marie Oscarine Albertine DELALIEUX, fille de Gustave et de Fernande
Sibille ; née à Arquennes le 10 janvier 1928 ; dont : Christian,
Cécile, Ghislain et Didier.

1.6.1.1. André Arthur
Emile Ghislain, né à Luttre le 8 décembre 1949. Ouvrier jardinier. Epouse à
Feluy le 7 septembre 1974 Marianne ROUSSEAU, fille de Julien Rousseau et Yvonne
Coche, née à Feluy le 20 mai 1955. Sans postérité en 1989.

1.6.1.2. Daniel, né à
Luttre le 10 avril 1951. Epouse en 1ères noces le 11 septembre 1976
Martine NICOLAS, fille de Richard Nicolas et Christianne Swinnen. Divorce. Sans
postérité. Epouse en 2èmes noces à Feluy le 23 octobre 1983 Caroline
GOISSE, fille de Freddy Goisse et Germaine Rifflart, née le 29 mai 1958.
Dont :

1.6.1.2.1.
Frédéric Didier
Dominique Ghislain né à Jolimont (La Louvière) le 24 août 1984, baptisé à Feluy
le 21 octobre 1983 (ss Jean-Guy Wargnies et Dominique Goisse)

1.6.1.3. Jean-Guy, né
à Haine-Saint-Paul le 12 juillet 1958, baptisé à la clinique de Jolimont le 24
juillet. Epouse à Seneffe, civilement le 3, religieusement le 4 juillet 1981,
Pascale BEATSE (ou Beates), fille de… et de Jeanine Dewinne. Dont :

1.6.1.3.1.
Jessica Anne
Pascale Ghislaine, née à La Louvière le 16 octobre 1983, baptisée à Feluy
(parrain André Wargnies)

1.6.1.3.2. Vincent, né à La
Louvière le 17 août 1986

1.6.1.4. Christian, né
à Nivelles le 3 octobre 1960. Epouse à Chapelle-lez-Herlaimont le 26 avril 1986
Joëlle MAËS, fille de Maurice Maës et Marie-Thérèse Carion. Dont :

1.6.1.4.1. Adeline,
née à Haine-Saint-Paul le 22 décembre 1988

1.6.1.5. Cécile, née à
Nivelles le 14 septembre 1966, décédée à Arquennes le 13 février 1968

1.6.1.6. Ghislain, né
à Nivelles le 4 juin 1969

1.6.1.7. Didier, né à
Nivelles le 25 juin 1970

1.6.2.
Marcel, né à
Arquennes le 10 avril 1925, décédé à Arquennes le 9 mars 1926.

1.6.3.
Marcel, né à
Arquennes le 25 août 1927, baptisé le 30 août 1927. Cultivateur à Arquennes,
dans la ferme familiale (since « Pierre Djo »). Epouse à Arquennes le
2 mai 1951 Marcelle PIRSON, agriculteur, ardoisier (métallurgique à Nivelles)
et Paula Cloquet ; née à Baisy-Thy le 20 août 1932, cultivatrice.
Dont :

1.6.3.1. Michel, né à
Nivelles le 29 juin 1952. Mécanicien machines-outils. Epouse à Seneffe le 28
juillet 1973 Lucile SCAILQUINT, fille de Raymond, métayer et de Madeleine
Glineur ; née à Seneffe le 12 septembre 1952. Dont :

1.6.3.1.1.
Yves, né à
Nivelles le 10 août 1974

1.6.3.2. Claudine, née
à Nivelles le 16 juin 1953. Fermière. Epouse à Arquennes le 10 août 1974
Jean-Pierre SUYS, fils de Jean Suys, chocolatier, et de Irène Hulpiau, né à
Nivelles le 29 avril 1953. Fermier à Bornival. Dont :

1.6.3.2.1.
Jean-Claude, né à
Nivelles le 16 septembre 1975

1.6.3.2.2.
Corine, née à
Nivelles le 25 septembre 1978

1.6.3.3. Claude, né à
Nivelles le 24 septembre 1955. Transporteur. Epouse 1° à Ittre le 1er
mai 1979 Annie DEMARBAIX, fille d’Albert, agriculteur, et Fernande Huart ;
née en septembre (vers) 1957. Dont Jennifer. Epouse 2° à Seneffe le 14 août
1984 Tania FRONKET, née à Meerthem le 7 août 1963. Dont James et Cindy

1.6.3.3.1.
Jennifer, née à
Braine-le-Comte le 28 novembre 1979, baptisée à Feluy.

1.6.3.3.2.
James, né à
Haine-Saint-Paul le 6 juin 1985

1.6.3.3.3.
Cindy, née à
Haine Saint Paul le 1er décembre 1986

1.6.3.4. Alain, né à
Nivelles le 6 octobre 1956. Homme d’entretien aux Arts et Métiers à Nivelles.
Epouse à Seneffe le 23 juin 1984 Fabienne LICOOP, fille d’Albert Licoop et
Edith Houbeke ; née à Nivelles le 25 juin 1966. dont :

1.6.3.4.1.
Marc, né à
Nivelles le 13 mai 1985

1.6.3.4.2.
Aurore, née à
Nivelles le 13 octobre 1986

1.6.3.5. Luc, né à
Nivelles le 30 juillet 1958. Fermier à Bornival, rue Félicien Canart. Epouse
civilement à Arquennes le 14 septembre 1983, religieusement à Feluy le 17
septembre 1983 Cécile EMPLIT, fille de Marcel Emplit et de Suzane Florent ;
née à Nivelles le 3 septembre 1965. Dont :

1.6.3.5.1. Marjorie,
née à Bruxelles (Edith Cavel) le 26 novembre 1988

1.6.3.6. Colette, née
à Nivelles le 14 août 1959. Epouse à Arquennes le 7 janvier 1978 Dion MICHIELS,
fils d’Adrien Michels et Godelieve Martin ; né à Tourpes le 4 février
1955. Ouvrier dans une entreprise agricole.

1.6.3.6.1.
Stéphane, né à
Nivelles le 31 mars 1978, baptisé à Feluy (marraine Martine Wargnies)

1.6.3.6.2.
Sandrine, née à
Rocourt Saint Vincent le 10 juillet 1981, baptisée à Feluy (parrain Joël Wargnies)

1.6.3.7. Bernard, né à
Nivelles le 4 août 1961. Mécanicien. Epouse à Seneffe le 1er
septembre 1986 Murielle GEENIS, fille de Jean ; née à Berchem Sainte
Agathe le 13 février 1965. Dont :

1.6.3.7.1.
Laurence, née à
Bruxelles (Edith Cavel) le 1er août 1987

1.6.3.8. Martine, née
à Nivelles le 25 novembre 1962, vendeuse retoucheuse. Epouse à Arquennes le 14
mars 1981 Therry Monique Ghislain HERION, fils de Raoul Hérion et Danielle
Penneman ; né à Nivelles le 7 juin 1958, garagiste. Dont :

1.6.3.8.1.
Valérie, née à
Haine Saint Paul le 20 février 1982

1.6.3.8.2.
Florence, née à
Haine Saint Paul le 23 juin 1986

1.6.3.9. Nicole, née à
Nivelles le 6 décembre 1965, rédactrice à l’ONEM. Epouse à Arquennes le 1er
septembre 1984 Charles GOURDIN, fils de Jean Gourdin et Gertrude Bos ; né
à Nivelles le 11 mars 1963, employé au magasin Colruyt. Dont :

1.6.3.9.1.
Amélie, née à
Nivelles le 22 octobre 1985

1.6.3.9.2.
Cédric, né à
Braine-le-Comte le 29 août 1987

1.6.3.10. Joël, né à
Nivelles le 1er février 1969, carrossier. Epouse à Nivelles le 31
mai 1986 Véronique BURY, fille de Michel Bury et Monique… ; née à Nivelles
le 28 mai 1967. Dont :

1.6.3.10.1.
Elodie, née à
Nivelles le 29 novembre 1986

1.6.3.10.2.
Kevin, né à
Bruxelles (Edith Cavel) le 29 avril 1988

1.6.4.
Renée Thérèse
Ghislaine, née à Arquennes le 27 décembre 1928, y baptisée le 5 janvier 1929.
Epouse à Arquennes le 20 août 152 Marius Hubert COURTECUISSE, fils de Charles
Courtecuise ; né à Ittre vers 1926 (28 ans en 1954), ouvrier tisserand.
Divorce. Dont :

1.6.4.1. Chantal
Marcelle, née à Virginal le 10 juillet 1954. Mariée avec Eddy N…, dont quatre
enfants, 2 garçons, une fille, et un 4e enfant.

1.6.4.2. Roland, né à
Virginal le 12 octobre 1962

2/ Elise
Maria Ghislaine Dubois, née à Ronquières le 5 octobre 1858. Selon Edgard
Dubois, elle vivait à Feluy Arquennes.

3/ Victor
Ghislain, né à Ronquières le 17 novembre 1860, décédé avant 1934. Epouse
Juliette HIERNAUX. Sans postérité. Juliette Hiernaux se remarie à Jules
Hiernaux, déjà veuve une seconde fois en 1934, selon le faire-part de décès de
Polydore Dubois.

4/ Polydore
Joseph, né à Ronquières e 18 mars 1863, décédé à Ronquières le 4 mai 1934,
agriculteur. Epouse à Bornival le 4 février 1892 Marie Louise
AGNEESSENS, fille de Pierre Joseph Agneessens et … Van den Abeele ; née à
Petit Enghien le 15 février 1865, décédée à Ronquières le 8 novembre 1924,
agricultrice. Dont :

4.1. Arthur,
né à Bornival le 23 juin 1892, décédé à Braine l’Alleud le 5 mai 1978,
cultivateur. Epouse à Lembeek (Halle) le 11 juin 1919 Irma Constance Charlotte
Ghislaine AGNEESSENS, fille d’Hippolyte Agneessens et de Marie Staumont ;
née à Haut-Ittre le 24 décembre 1898, décédée à Braine l’Alleud le 24 juin
1951. Dont :

4.1.1. Edgard
Paul Maurice Ghislain, né à Tourneppe (Dworp) le 18 juin 1925, cultivateur,
puis magasinier à partir de 1963. Epouse à Incourt le 15 février 1950 Germaine
Félicie Alphonsine Ghislaine MONIQUET, née à Incourt le 15 février 1950.
Dont :

4.1.1.1. Jean-Claude,
né à Braine l’Alleud le 10 novembre 1950. Ingénieur Technique (A.I.T.C.).
Epouse à Braine le Château le 20 décembre 1974 Elza Bernadette Ghislaine
TORDEURS, fille de Victor Tordeurs et Paula De Middeleer ; née à Braine le
Château le 16 novembre 1947. Dont :

4.1.1.1.1. Hugues,
né à Braine l’Alleud le 17 juin 1976

4.1.1.1.2. Aurore,
née à Braine l’Alleud le 1er novembre 1979

4.1.1.2. Jean-Pierre,
né à Braine l’Alleud le 30 janvier 1952. Technicien contrôleur en mécanique.
Epouse à Braine l’Alleud Michelle SANTERRE, fille d’Emile Santerre et de Martha
Prins ; née à Braine l’Alleud le 25 décembre 1954. Employée. Dont :

4.1.1.2.1. Olivier,
né à Braine l’Alleud le 29 août 1978

4.1.1.3. Michel,
né à Braine l’Alleud le 20 août 1953. Administrateur de société. Sans alliance
en 1988.

4.1.1.4. Marie-Agnès,
née à Braine l’Alleud le 23 janvier 1957. Employée communale. Epouse à Braine
l’Alleud le 15 avril 1978 Daniel TUMSON, fils de Roger Tumson et d’Antoinette
Collignon ; né à Anderlecht le 24 février 1952, décédé à Braine l’Alleud
le 22 janvier 1981. Dont :

4.1.1.4.1. Christopher,
né à Nivelles le 25 juillet 1979.

4.2. Joseph,
né à Haut-Ittre le 23 mars 1894, décédé à Ronquières le 14 janvier 1953,
fermier à Ronquières. Epouse à Ronquières le 24 décembre 1924 Martha LOCQ, née
à Braine le Comte le 19 février 1902, décédée à Ronquières le mars 1985,
agricultrice. Dont :

4.2.1. Nelly,
née à Ronquières le 15 décembre 1925, agricultrice. Epouse à Ronquières le 5
octobre 1946 Camille LENOIR, né à Braine-le-Comte le 5 mars 1918, agriculteur.
Dont :

4.2.1.1. Jean
Pol
, né à Ronquières le 18 octobre 1949. Marié.

Notes :

1/ Pierre-Joseph Dubois était
surnommé « Pierre-Djo » et les enfants étaient « Elie
Pierre-Djo », etc. Le nom est resté à la ferme que Pierre-Joseph a occupée
à Arquennes. Mr Dusausoy, qui a dessiné toutes les fermes des environs, en y
ajoutant une notice, reprend la Ferme « Pierre-Jo » à Arquennes, chaussée
de Bornival. Elle est toujours occupée par un descendant : depuis 1920,
par René Wargnies qui a épousé Elise Dubois, et actuellement par Alain
Wargnies.

2/ J’ai pu reproduire une photo d’Elise
Meurs
à partir d’un grand cadre conservé par la famille Wargnies. Derrière
le cadre, une inscription dit qu’Elise Meurs a fait sa photo pour la première
fois à l’âge de 70 ans, c’est-à-dire en 1900. La tombe d’Elise Meurs et Pierre
Joseph Dubois se trouve dans le cimetière de Ronquières.

3/ Le recensement de 1890 volume B, folio
17 d’Ecaussinnes d’Enghien dit que Elie Dubois et Julia Maria Deflandre
habitent rue Folie n° 34. Ils sont partis pour Arquennes le 31 mai 1893. Arthur
Toussaint Ballieu, demi-frère de Julia (un remariage de Sidonie Dechief avec
Florian Ballieux), menuisier, habite avec eux.

Je possède des reproductions de photos
d’Elie Dubois et Julia Deflandre. La tombe d’Elie Dubois Meurs et Julia
Deflandre Dechief se trouve dans le cimetière de Ronquières. Le faire part de
décès d’Elie Dubois dit qu’il est mort après une longue et pénible maladie.

4/ Jules Elie Deflandre est
reconnu lors du mariage (plus d’un an après la naissance) et devient Jules
Fernand Dubois, couramment appelé Fernand. Selon Edgard Dubois, il habitait
Nivelles.

5/ Aimée Dubois épouse son cousin
Léon Dechief, fils de Charles Dechief, de la descendance de Marie Rosalie
Meurs. Charles est frère de Sidonie Dechief, grand-mère d’Aimée. Léon Dechief
portait une petite barbiche. Il habitait à La Rocq, à la fin du chemin des
Luttes.

6/ Raymond Dubois était
« pontonnier » à Luttre, fonction quasi équivalente à celle
d’éclusier. Il s’agissait de manœuvrer un pont surplombant le canal Bruxelles
Charleroi. Il habitait une petite maison le long du canal, au bas de la rue du
Cheval Blanc, près de l’actuelle passerelle (qui se trouve à la place du pont).
Andrée Dubois a été mariée à un boucher de Luttre, mais elle est morte à peine
six mois après le mariage.

7/ Emile Dubois a exploité la
ferme Spiékart à Feluy (La Grattière) ; c’est là qu’Elie est né. En 1922,
il a loué la ferme de Virginal à Joseph Dehoux, au 22 rue de Samme, et il l’a
achetée plus tard. L’abbé Elie Dubois, que j’ai rencontré, disait toujours
« à la maison », car elle lui appartenait toujours. Il y possédait
encore des photos, des documents de famille.

Emile Dubois ne travaillait jamais le
dimanche (sauf une année, pour l’avoine, mais après avoir demandé au curé).
Pour lui, c’était important : on était propre, on mettait une chemise
blanche, une cravate. « Ès’ djoû là, on astoût des djins » : ce
jour-là, on affirmait sa dignité, en montrant qu’on était plus que celui qui
travaille, accomplissant parfois des besognes salissantes. Une sorte de respect
de soi. Il disait que celui qui ne prenait pas le temps d’aller à la messe en
perdait encore plus ; celui qui prenait le temps d’y aller avait du temps
pour tout !

8/ Elie Dubois a fait ses
humanités gréco-latines à l’Institut Saint Joseph à La Louvière, entré en
« 8e » en 1930-31, sorti de 1ère en 1938 ;
considéré comme un « modèle » pendant les 8 ans qu’il y passe selon
une note du chanoine Millet, archiviste de Tournai ; Pierre Piette se
souvient d’un garçon grand et fort, blond. Admis en philosophie à Bonne
Espérance le 26 septembre 1938. Il avait songé à une vocation missionnaire,
mais son père s’y était opposé. Il aurait pris quand même un engagement dans la
Société des Missions étrangères le 2 juin 1944, à la veille de son ordination.

Nommé vicaire à Notre Dame à Tournai le
10 août 1944 et chantre à la cathédrale ; il avait une très belle voix.
Vicaire à Ecaussinnes, paroisse du Sacré-Cœur du 22 octobre 1946 au 18 décembre
1948. Walter Dechief dit qu’il se souvient l’avoir rencontré un jour qu’il y
avait beaucoup de neige ; Elie l’avait salué en disant « salut cousse »,
mais Walter Dechief ignorait quel était leur lien de parenté. André Querton se
souviennent encore de ce cousin vicaire grand et fort, un vicaire
« moderne », qui roulait en moto, ce qui impressionnait les
jeunes ; il se mettait en civil pour rouler et pour être avec les jeunes
des mouvements. Il avait fondé un club de (… ?) qui faisait concurrence au
café du curé !

Vicaire à Sivry du 11 décembre 1950 au 15
juin 1955, puis à Frameries (Sacré Cœur) le 16 août 1955, puis à
Genly-Noirchain du 4 février 1958 au 31 décembre 1958. Curé à Fauroeulx du 14
octobre 1959 au 15 janvier 1963.

Parti en France, où il fut tout un temps
secrétaire de l’abbé René Laurentin, tout près de Paris. En 1989, il était curé
à Landry et Pesey-Nancroix, près d’Aime, dans la vallée de la Tarentaise
(proche des Arcs). Je l’y ai rencontré une première fois en 1989. Je suis
retourné chez lui en 1990 avec mon confrère Hubert Geelen, et l’année suivante
avec maman et mes deux filleules Anne-Catherine et Christine : nous avons
occupé la cure de Pesey Nancroix, rustique, mais très bien située. De fait, il
était encore vigoureux, de belle taille. Il marchait encore en montagne avec
des groupes de jeunes. Il vivait très simplement, sans luxe, dans une maison
sans confort, et il s’occupait d’une maison de colonies de vacances qui était
tout près de sa cure. Il avait un chien berger qu’il allait promener. Je
l’entends encore lui dire, en wallon, « allez ran’min pichî ! ».
Il émaillait sa conversation d’expressions wallonnes.

9/ Louis Bernard, époux d’Emilie
Dubois
, a été fermier à Haut-Ittre, rue Bruyère n° 1 ; puis il a
repris la ferme Barbier-Meurs à Bois-de-Nivelles. Avec l’oncle Pierre Piret,
nous allions porter des ballots de paille chez lui.

10/ Marie-Paule Bernard et Michel
Dehon habitent Gozée, rue Vandervelde, en 1989. Louise-Marie Bernard et
Jean-Pierre Bauthier habitent Houtain-le-Val.

11/ Elise Dubois est décédée après
une courte et pénible maladie. René Dubois a été déporté en 1914/1918 :
j’ai photographie le diplôme.

12/ Emile Wargnies s’est réfugié
chez son oncle Raymond à Luttre pendant la guerre, pour éviter le travail en
Allemagne. Il a succédé à son oncle comme éclusier (listes électorales) ou
plutôt « pontonnier ». Je l’ai rencontré en avril 1989, n° 2, chemin
de la Rocq, Feluy.

Sa première épouse, Simone Bogemans, est
décédée à l’accouchement de son troisième enfant. Il s’est remarié civilement
seulement, parce que sa seconde épouse était divorcée, selon le curé de Feluy.
Son fils Ghislain est roux, toujours selon le curé de Feluy.

13/ Marcel Wargnies :
rencontré le 5 mars 1989. C’est chez lui que j’ai pu photographier le portrait
d’Elise Meurs.

14/ Michel Wargnies est tourneur
aléseur chez Albert Duquesne depuis l’âge de 16 ans. Seneffe, avenue de la
Motte-Baraffe, 32.

15/ Claude Wargnies, livreur
mazout SECA. Rue Saint Ethon, Feluy. Les parents d’Annie Demarbaix n’étaient
pas d’accord pour qu’elle se marie, et elle a attendu d’avoir 21 ans pour le
faire ; elle doit donc être née vers 1957-58.

16/ Marjorie Wargnies, fille de
Luc
et Cécile Emplit est née prématurée à 6 mois. Elle était toujours en
couveuse le 5 mars 1989

17/ Dion Michiels, époux de
Colette Wargnies
a habité Paifve près de Liège (naissance de Sandrine). En
1989, habite Arquennes, rue Chevremont n° 13.

18/ Bernard Wargnies, aléseur chez
Dhondt à Nivelles

19/ Nicole Wargnies travaillait à
l’ONEM de Nivelles avec Christine Meurs, fille de Roger Meurs, en 1989. Son
mari est le fils de Jean Gourdin qui tenait le magasin de vêtements sur la
Grand Place de Nivelles.

20/ Renée Wargnies a divorcé de
Marius Courtecuisse et habite avec quelqu’un d’autre à Braine-le-Comte. C’est
sans doute elle qui possède la plupart des photos de famille, mais elle a dû
s’en défaire selon les 2 frères qui ne la voient plus, ni ses enfants. Marius
Courtecuisse figure sur une photo comme musicien dans l’orchestre Blanche Neige
le 18 juillet 1953, dans un numéro d’Entre Senne et Soignes, p. 47.

21/ Chantal Courtecuisse habite
Virginal, une maison près du couvent, qui a brûlé : la famille a été hébergée
au couvent. Roland Courtecuisse s’est peut-être marié, mais a vécu, en
tout cas, en cohabitation.

22/ Polydore Dubois habitait
Ronquières, rue de Nivelles, fermette encore occupée par sa petite fille Nelly
Dubois, épouse Lenoir. Polydore était le parrain d’Edgard Dubois avec qui j’ai
eu une correspondance en 1988. Son épouse portait le prénom de Marie Louise,
mais on disait toujours Louise

23/ Arthur Dubois, 1er
régiment de grenadiers, 12e compagnie, Vilvorde (adresse de la
carte-photo envoyée par son cousin Emile Dubois qui se trouve lui aussi sur la
photo postée à Feluy Arquennes le 7/8/191(3 probablement). Il a fait son
service en 1912, puis, a été mobilisé. Ensuite, 4 ans de guerre dans les
tranchées, puis un an d’occupation en Allemagne après l’armistice. A reçu la
Croix du feu.

Son épouse Irma Agneessens est sa
cousine : Hippolyte est un frère de Marie-Louise, maman d’Arthur.

24/ Nelly Dubois habite une
nouvelle bâtisse accolée à la vieille ferme de Joseph Dubois ; 87, rue de
Nivelles, 7198 Ronquières.





II.6. – Maximilien MEURS

Fils d’Albert
Meurs et Catherine Stevens. Né à Ronquières le 22 février 1835. Toujours en vie
en 1873. Sans doute resté célibataire.

Il a occupé la ferme de Scoufflény en 1845 et de 1858 à 1867




II.7. – Joséphine MEURS

Joséphine Marie,
fille d’Albert Meurs et Catherine Stevens, née à Ronquières le 8 juin 1836,
décédée à Ronquières en 1918. Elle épouse à Ronquières en novembre 1868 Edouard
MEURS, son cousin germain, veuf de Marie Rose Descamps, fils de Félicien Meurs
et Nathalie Meynart, né à Ronquières le 19 mars 1833, décédé à Ronquières le 29
avril 1906. Sans postérité.

Note : Monsieur Georges Lelièvre de
Virginal se souvient que sa mère Marthe Culus (petite fille de Justine Meurs,
sœur de Joséphine) fleurissait la tombe de ce couple ; et il ajoute que la
maison qui appartenait à sa mère venait d’une Meurs.




II.8. – Léonie MEURS

Léonie Meurs,
fille d’Albert Meurs et Catherine Stevens, née à Ronquières le 9 juin 1839,
décédée à Braine-le-Comte le 26 décembre 1913, cultivatrice. Epouse à
Ronquières le 5 janvier 1873 Pierre Joseph REMBAUX, fils de Nicolas Joseph,
cultivateur et de Augustine Detournay, cultivatrice ; né à Braine-le-Comte
le 19 avril 1839. Sans postérité.

Notes :

1/ Contrat de mariage passé devant maître
Dryon à Soignies le 23 décembre 1872. Témoins au mariage : Jules Rembaux,
négociant, 31 ans, de Braine le Comte, frère du marié ; Pierre Meurs,
cultivateur, 53 ans, de Ronquières, frère de l’épouse ; Maximilien Meurs,
42 ans, frère de l’épouse, de Ronquières.

2/ Souvenir mortuaire de Léonie, avec sa
photo.




II.9. – Jules MEURS

Jules Meurs,
fils d’Albert Meurs et Catherine Stevens, né à Ronquières le 5 juillet 1843, y
décédé le 17 mai 1910, cultivateur (acte de mariage) puis négociant (acte de
décès). Epouse à Virginal le 7 février 1877 Lucie MEURS, sa cousine germaine,
fille de Vincent Meurs et Amélie Lejour ; née à Virginal le 16 octobre
1849, décédée (sans doute à Nivelles, chez son frère Victor) en 1920. Sans
postérité.

Note : Jules Meurs habitait au
centre de Ronquières, près de l’Eglise. C’est chez Jules et Lucie qu’Amélie
Lejour se retire à la fin de sa vie (elle y sera domiciliée) et qu’elle mourra.

Lorsque le ménage de Marie Meurs et
Alphonse Lenoir se défait, Lucie, sans doute déjà veuve, a accueilli sa sœur
ainsi que Léon Lenoir et peut-être d’autres enfants.