Généalogie Lefèbvre

Un premier crayon généalogique Lefèbvre (souche de Nivelles, Monstreux, Bornival) a été publié il y a quelques années dans le « Piret-Magazine » numéro 30, octobre-décembre 1996 (sous forme papier). La récente publication du tome XXVIII-XXIX des Annales de la Société royale d’Archéologie, d’Histoire et de Folklore de Nivelles et du Brabant wallon, en 2003 (paru en fait en 2004), avec un article sur l’histoire des moulins de Nivelles et environs, fournit des renseignements et des actes qui permettent de remonter trois générations supplémentaires, ainsi que de confirmer les liens qui avaient été établis, et d’étoffer certaines données.

Dans la généalogie Tamigneaux

Le présent crayon généalogique étudie 9 générations de Lefèbvre, ancêtres des Tamigneaux.

Le patronyme Lefèbvre apparaît abondamment dans les villages de Bornival, Monstreux, Grambais, Arquennes… Les cahiers de Mr l’abbé Van Genechten, ancien curé de Bornival, sont pleins de notes à propos de cette famille. Néanmoins, les documents me manquent encore pour établir avec certitude les maillons de la chaîne et reconstituer les liens avec les personnages qui apparaissent dans les greffes scabinaux de ces quatre villages. On y arrivera peut-être un jour ? En attendant, publier ce crayon génalogique, forcément incomplet, c’est augmenter, même faiblement, la chance de débloquer les recherches…

Dans la généalogie Meurs et Ballieu

Charles Lejour, ancêtre Meurs et Ballieu, ayant épousé Elisabeth Lefèbvre, ce crayon généalogique concerne donc également la généalogie Meurs, pour 5 générations.

En particulier, on découvre dans cette famille Lefèbvre une tradition de meuniers, à Monstreux et Bornival notamment. C’est pourquoi il me paraît intéressant de relever toute une série de Lefèbvre qui ont eu des liens avec des moulins dans les environs immédiats de Nivelles. Et d’abord une première série de meuniers parmi lesquels pourraient figurer un ou plusieurs ancêtres…Plusieurs d’entre eux ont en effet des rapports avec le moulin d’Argenteau, encore nommé du Clipoteau, qui fut occupé longtemps par la famille Lefèbvre dont nous sommes issus. Ce moulin a aussi porté le nom de « Moulin Lefèbvre ». Il se trouve à la sortie de Nivelles, à la limite de Monstreux, proche de l’Ardennelle, sur le Ri-St-Pierre. L’autre moulin familial est celui de Bornival, que les Lefèbvre occuperont durant plus d’un demi-siècle.

Collart Le Febvre, époux de Clarisse. Meunier d’Argenteau déjà en 1543. Dont : 1. Louys, 2. Jehan, 3. François.

  • VG (Grambais), Nivelles, Comptes del maison del Carité ou des Douze Apôtres, p.141, 1560-1561 : A Collart le febvre, meusnier d’argenteau, lequel pour réfection des estanches du moulin pour l’inondation des eaues advenues à l’ascension, comme aussi assez tost après : vi florins xvi patars.
  • VG (Grambais), p.147, Nivelles, Livre des bailles de l’hopital St Nicolas, f° 45, le 4 juin 1543 : le moulin dargenteau a été remis à Collart le febvre, pour 12 ans., pour 22 muids et 1/2 de bled, et payer tous les mois : il entrera la nuit St Jan Baptiste 1543.
  • VG Grambais p.119, 1543 : Colart le fèbvre époux Clarisse : le moulin d’argentiau
  • VG Monstreux III p.23, 23 mars 1579 : feu Collart le febvre, laisse trois enfants : 1/ Louys, 2/ Jehan, 3/ François. Le mambour des 3 enfants est Jehan Des Champs. Comme « prosmes » des hoirs : Louys, Jan et Remy le fèbvre (ce sont peut-être des frères de Collart ?)
  • VG Monstreux III, p.23, 23 mars 1579 : François du Rapoy en matière de faulte contre Jehan des champs, comme mambour, Loys, Jan et Remy le febvre comme prosmes des hoirs feu Collart le febvre pour 5 florins 11 patars de rente; et Louys, Jehan, et françois le febvre, enfans dudit feu Collart le febvre.
  • VG Monstreux I p.10, 15 octobre 1598 : Amand Gossuart d’une part; et Augustin et Géry del Porte, frères, filz feu Guillaume del porte d’autre part… comparurent les 2 delporte et disent qu’ils ont vendu pour 31 florins reçus de Amand Gossuart, le droit qu’ils ont eu (sur) une maison, jardin et tenure gisant devant la petite Rose joindant d’un costé à Colart le febvre et au grand fossé; d’autre à l’héritage Jan del porte, etc.
  • VG Monstreux II, p.6, 18 décembre 1618 : Jerosme du gailly ayant épousé Marguérite Goischart ont vendu à Anthoine Beaucleff ung héritage ou soulait avoir une maison gisant devant la petite Rose, joindant à Jacqueline de Mescourt….auparavant Collart le febvre; etc.
  • VG Monstreux II, p.6, 18 déc 1618 : même mention que ci-dessus.

Pierre Lefèbvre prend à ferme le moulin d’Argenteau (au Warrissay de Monstreux) en 1569 (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 164)

Remy Lefèbvre, cité meunier de Godron (au bord de la chaussée de Braine-le-Comte) le 4 juillet 1572. Il achète une rente à lever sur ce moulin à Pierre Des Maretz peu auparavant (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 152)

Remy Lefèbvre (le même que le précédent, ou un autre) VG Monstreux I, p.4, 28 juin 1577 : franchois de Dÿghem a vendu à Remy lefebvre son droit qu’il peut avoir à l’héritage Stibau, venant en sa part par le procès qu’il a eu à Monstreux-Niv. Bruxelles. Eschevins : Paul le Petÿt et Jan bouillon. Ce François Dighem est fils de Catherine Lefèbre.

Remy Lefebvre, dont : 1 fils, Bartholomé, et 1 petit-fils, Jan

  • VG Grambais p.13, 20 octobre 1607 : Jan le febvre agé de 22 ans avec Jacq Moncheau son cousin germain, a vendu à Nicolas Tricot, une brassine lez argenteau, vulgo nommée la grande Bonne, à lui succédé par le trépas de ses feux père et mère par Remy le febvre son feu grand père, arenté à noble personne Roland de mol pour lors Sr de Grambais, le 5 mars 1559; pour 28 florins de rente en tout.
  • VG Grambais p.13, 8 janvier1608 : Nicolas Tricot a mis à rente à Jan fontaine, la grande Bonne, comme il l’a acquis le 20 octobre 1607 de Jan lefebvre filz feu Bartholomé.
  • VG Grambais, 1610 et 1620 (deux fois), 1625 : tient un courtil
  • Et dans les actes suivants, le Jan le febvre dont il est question est sans doute fils de Bartholomé, petit fils de Remy : cf. en effet la rente sur la Grande Bonne :

  • VG Grambais, p.16, 1 juing 1610 : Jan le febvre a vendu 7 1/2 florins de rente (sur la grande Bonne) à Nicolas Trico
  • VG Grambais p.18, 23 novembre 1620 : Jan le febvre a vendu à Nicolas Trico 3 florins de rentes sur la grande bonne.
  • VG Grambais p.18, 1 may 1621 : Françoise Lisbet vefve Amand Goissuart, assistée de françois goissuart, son filz a vendu à Jan le febvre, le courti Wauty.

Martin Lefèbvre, échevin de Monstreux en 1583 (VG I, p.6). Idem, entre 1579 et 1588 (VG III, p.23). VG Monstreux III, p.25, le 26 may 1583 : Martin le febvre et Wallerant Gillobo ont este receupt pour eschevins de la Court de Monstreux, et a cest effect preste le serment a ce requis et pertinent en présence de Adrien Deste, Jan Thimé filz richart, et Jan de Lasnoy aussy eschevins, selon que lors le dictait Messire Jan du Rapoy, mayeur de la dite court.

Michel Lefèbvre. Le 17-11-1589, il cède par arrentement à Nicolas de Loveur le moulin, jardin et cours d’eau dit le Clippoteau pour 6 florins l’an de rente(Annales de la SAN tome XXVIII-XIX, 2003, p. 189). Il est peut-être le père d’Eustache qui suit : voyez le lien qu’il a avec le moulin dit « Clipoteau » qu’Eustache rachètera peu de temps après.

Michel Lefèbvre (le même ou un autre ?) est meunier du moulin de Clarisse, ou moulin de Rognon, depuis 1594. En 1600, il passe un bail de 18 ans. Cette année-là, il fit des réparations au moulin pour 32 florins et édifia une nouvelle étable pour 16 florins. Il fut remplacé le 29-2-1614 par Anthoine Caron.

Michel Lefebvre, sa veuvre a pris à bail le moulin de Nobiwez à Baulers, avant 1619 (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 82)

Bartholomé Le Febvre. De 1585 à 1594, il prend à bail le moulin du Wichet. Il ne finira pas son bail de 9 ans. La location du moulin passe à 320 livres. Bartolomé Lefèbvre prend à cens la petite maison et estauble come en a joui François Rogissart emprès ledit moulin de Wichet et nouvellement acquis au proffit de la ville (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 200).


Les Lefèbvre qui suivent sont sans doute une branche issue du même tronc que le nôtre. Ils sont en tout cas liés au métier de meunier.

Englebert Lefèbvre : il se porte caution pour Jean-Baptiste Rigaux et Marie-Catherine Lisart son épouse, qui prennent à Bail le moulin du Bleu à Baulers, vers 1732 (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 94-95).

Joseph Lefèbvre, époux d’Elisabeth Simon. Il est frère d’Englebert, Jacques, Marguerite (épouse de Jean-Jacques Lambert) et Barthélémy (l’ainé ?). Jacques et Englebert semblent être restés célibataires (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 142)

Marguerite et Jean-Kacques Lambert ont eu sans doute 4 enfants, 3 filles et un garçon. Ce dernier, Joseph, demeure à Gouy (voir Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 142, les 6, 7, 8, 9 ° )
Propriétaires du moulin de Bereau (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 141). Dont :

  1. Bernardine. Epouse d’Antoine Montoisy (mariage à Nivelles le 18-11-1755). Le 23 septembre 1772, le couple reçoit 250 florins par lesquels ils créent une rente hypothéquée sur leur part d’1/5 du moulin des Fossés à Nivelles, qui provient de Michel Montoisy (son père) (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 132). Elle se remarie à Remy Lisart.
    • Bernardine, veuve d’Antoine Montoisy, Isabelle et Marie-Joseph, et Antoine. Le 23-12-1776, ils obligent 4 de leurs maisons pour assurer une rente que Bernardine doit aux héritiers Montoisy. (Ils achètent le moulin ?) (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 132)
  2. Antoine, qui sera échevin de Nivelles (1790)
  3. Isabelle
  4. Marie-Joseph

Barthélémy Lefèbvre, frère de Joseph (Bauduin-Joseph ?), Englebert, Jacques, Marguerite. Dont :

  1. Elisabeth, épouse de Dominique Marcq, dont :
  2. 1.1. Edmond
    1.2. Marie-Elisabeth
    1.3. Thérèse

  3. Marie-Magdeleine-Joseph, épouse de Guillaume-Joseph Philippe

Les deux filles vendent le moulin de Bereau le 9 mai 1789. (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 141)

Jean-Joseph Lefèbvre, prêtre à Nivelles. Reçoit une rente sur le moulin du bleu (1776). Il a des sœurs. (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 96)

Jean-Philippe Lefèbvre, ses représentants ont droit à une rente sur le moulin du bleu à Baulers, en 1776 (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 99)


Et voici le crayon généalogique, dans l’état actuel de mes recherches…Le sigle VG désigne les Cahiers de L’ébbé Van Genechten, curé de Bornival, qui a dépouillé les greffes scabinaux de sa paroisse, de Monstreux, Grandbais, et en partie Ittre.
Eustache Lefèbvre doit être né vers 1570-1580, si l’on compte que son fils Adrien, qui se marie en 1633, doit être né aux alentours de 1600.

I – Eustache Lefèbvre

Né sans doute aux environs de 1580. Décédé avant juillet 1645. Epoux de Waudru (ou Haltrude) Cheron (ou Queron). Dont :

  1. Adrien, meunier d’Ittre, décédé entre 1654 et 1661. Echevin d’Ittre en 1652. Il épouse à Monstreux le 18 août 1633 (acte 109, à voir) Gertrude Pêcheur. Dont :
  2. 1.1. Marguerite, baptisée à Ittre le 8 juillet 1634
    1.2. Pierre, baptisé à Ittre le 26 avril 1636. Est-ce lui qui épouse Marguerite Resteau, dont : Jean, baptisé à Ittre le 7/12/1664 ?
    1.3. Jean, baptisé à Ittre le 5 septembre 1638
    1.4. Jean, baptisé à Ittre le 27 décembre 1641
    1.5. Chrétienne, baptisée à Ittre le 15 mai 1645
    1.6. Pierre

    • Le 14-4-1665, devant le notaire Walhain, Gertrude Pescheur veuve Adrien Lefebvre vend pour 110 florins à Simon Bontemps et Catherine Cartroix son épouse une rente de 6 vassaux 1 quartier 1 boisseau de blé, affectée sur le moulin de Clipoteau telle qu’elle l’a acheté de Henri Libouton et Marie Lefebvre son épouse, le 7-6-1664 Jacques fut propriétaire et meunier du Clipoteau après son père (Annales de la SAN tome XXVIII-XIX, 2003, p. 192).
    • Le 6-7-1672, Siméon Bontemps et son épouse vendent à Adrien de la Chambre deux rentes de blé dues sur le moulin du Clipoteau pour 200 florins. L’acquéreur leur remet, le 15-9-1672, 200 florins en extinction d’une rente dur sur le moulin et qu’il avait acquise de Guillaume Delwarde le 8-5-1566. Il l’avait lui-même achetée à Jacques Lefebvre Jacques fut propriétaire et meunier du Clipoteau après son père (Annales de la SAN tome XXVIII-XIX, 2003, p. 192).
    • VG Ittre (Grambais) p.102, 28 octobre 1656 : testament de Adrien le febvre et Gertrude pescheur (31).
    • VG Monstreux II, 28 : Adrien, époux de Gertrude le Pêcheur
    • VG Monstreux I p.19 : Gertrud le pescheur avec Jan le pescheur, son père, âgée de 25 à 26 ans (acte 93, vol. 1153).
    • VG Monstreux I, p.28, 2 may 1654 : Charles de Ree et Anne Vander pipe sa femme, ont cédé à Adrien lefebvre et Gertrud Pescheur son espeuze, une maison grange et héritage, de 10 bonniers de prairie et terres appelée le grand Jan Sart, dont ils avaient fait arrentement des deux premiers comparants le 20 janvier 1644; et cela pour 90 florins au Sr de Lunden, arriérée de 3 ans, et 50 florins au Sr Paul de Juzaine. Réalisé le 2 may 1654.
    • VG Monstreux I, 10 mars 1661 : Gertrud Pecheur vefve Adrien le febvre, avec Piere le febvre son filz ont mis en louage à Guillaume Preud’hon et Jacqline Vientart sa femme, leur maison etc. appelé la grande Jan Sart et ce pour 6 ans, pour 150 florins par an.
    • VG Monstreux I, p.31, 10 mars 1661 : Jan Maillart a promis à la vefve Adrien le febvre (Gertrude Pescheur) de laisser suivre les deniers de la vente des meubles qu’il ferat à Guillaume Preudon, et de sortir de son louage au dernier avril prochain.
    • VG Monstreux, p.37, 28 juin 1669 : Guillaume Lunden par son commis expose en Louage l’héritage nommé Jan Sart contenant environ 8 bonniers, abandonné par la vefve et héritiers Adrien le febvre; pour 3 ans, pour recouvrer paiement de 90 florins de rente. Personne n’est comparu pour baudir…
    • VG Monstreux I, p.36, 6 may 1670 : A la requête de Paul de Juzaine receveur de l’hôpital Saint Nicolas, l’huissier Malbecq exposera 20 bonniers en 2 parties, comme le Sr Darlin de Bornival les a tenus en ferme de l’hôpital et que depuis le 10 mars 1605 il a pris à rente; l’un de 14 bonniers avec maison, abandonné par les héritiers Jacq le febvre, et partie occupé par Martin Baude; nommé le Jan Sart, estant du costé N Dame de l’espinette; l’autre de 6 bonniers, 1/2 commençant par deça la Chapelle Notre Dame de l’espinette, selon le chemin, et le reste joindant aux hayes de la dite chapelle, etc… tenu et occupé par Martin Baude, et héritiers Jan Gailly, et abandonné par les héritiers dudit le febvre…
    • VG Monstreux II, p.28, 21 janvier 1644 : Adrien le febvre marit de Getrude le Pêcheur, et Jan du Bois marit de Marguerite le Pescheur, ont donné par forme d’arentement perpétuel à Charles du Rez et Anne Vander Pippe sa femme, une maison, grange, establerie, jardin et courtil entre ses hayes et joindants appelée vulgairement Jan Sart joindant d’un costé au chemin du coiseau à la grande Bonne; d’autre aux héritage de la petite Jan Sart et de 2 costés à héritage que fut Hubert Durant (Bourgoigne) et à l’héritage de la petite Roseau chemin del Bricq à Nivelle, et encore des 2 costés à l’héritage del espinette, aux remanants de feu Jan Pelle, les hayes y appartenantes comme par lettre par laquelle feu Nicolas le Pescheur la pris à rente du Sgr deBornival, le 13 juin 1631, et cela pour 48 florins de rente (24 à chacun) et 254 florins une fois qu’ils ont receu, outre les charges, savoir 90 florins au Sgr deBornival et 50 florins à l’hopital St Nicolas.
    • VG Monstreux II, p.29 : 2 décembre 1644 : Jean du bois avec Marguerite Pescheur sa compagne ont vendu à Adrien le febvre une rente de 17 florins 15 sols hors une plus grande à recevoir sur maison et grange, estableries, et jardin mouvant de cette court, nommé vulgo la grande Jan Sart, en vertu de l’arrentement fait à Charles du Rez le 21 janvier 1644.
    • VG Monstreux II, p.29, 2 décembre 1644 : Jean du bois et Marguérite le pescheur sa compagne disent que feu Nicolas le pescheur père, le 18 may 1637, avait donné entre vifs la 1/2 d’une maison etc. vulgo Jansart réalisé le 21 janvier 1640. A ce sujet il allait y avoir disputes. Pour ce éviter, ils renoncent à cette donation, pour faire ensuite part frèreusement avec Adrien le febvre et Gertrude le pescheur, fille dudit feu Nicolas.
    • VG Monstreux II, p.24, 3 may 1637 : Nicolas le pescheur, pour les services rendus par Jan du bois et Marguérite le pecheur, ses beau filz et fille, qui l’ont nourri depuis 3 ans et le feront jusqu’à sa mort, il leur donne la 1/2 d’une maison pour en jouir prestement, nommé Jan Sart, dont l’autre 1/2 appartient à Gertrud le pescheur, sa soeur; – cette donation entre vifve fut réalisé à monstreux le 21 janvier 16440. Eschevins Paul du Chateaux et Jan Gillobo.
    • VG Monstreux II, p.29, 9 février 1645. Adrien le febvre avec Gertrude le pescheur sa femme; et Jean du bois et Marguerite le pescheur sa femme, reconnaissent avoir receu de Charles de Rez 200 florins une fois: chacun 100 florins et ce pour capital de 12 florins 10 sols de rente qu’ils reçoivent sur la maison etc… vulgo nommée la grande Jansart mis à rente audit Charles de Rez le 20 janvier 1644 pour 42 florins de rente.
    • Adrien Le Fèbvre, échevin d’Ittre le 11 avril 1652 (voir acte Denis Diesbecq, greffes scabinaux d’Ittre).

     

  3. Martin, qui reçoit le moulin du Clipoteau. Décédé avant 1659. Epouse :
    1° …, dont :

    2.1. Pierre

    2° Marie Lermineau, qui sera viagère du moulin. Dont :

    2.2. Bartholomé

    • Le 13-8-1660, Marie Lermineau, pour son viager, et Bartholomé Lefèbvre son fils, pour la propriété, vendent à Robert Thimé et Jenne-Marie Lhost son épouse, une rente d’1/2 muid de blé due sur le moulin de Clipoteau, tirée d’une plus grande rente de 8 muids 1 vasseau, telle qu’elle leur parvint du partage avec leurs co-héritiers Jacques fut propriétaire et meunier du Clipoteau après son père (Annales de la SAN tome XXVIII-XIX, 2003, p. 191-192).
    • Le 29-7-1674, Pierre Lefebvre fils Martin, avec l’accord de sa belle-mère Marie Lermineau, viagère du moulin, vend à son cousin Pierre Lefebvre fils Adrien, une rente de 3 vassaux de blé tirée hors de la moitié d’une rente de 15 vasseaux 1 quatrier 3 boisseaux de blé, à l’équivalent de 200 florins le muid, à lever sur le moulin du Clipoteau. L’autre moitié de cette rente appartient à Bartholomé Lefebvre son demi-frère Jacques fut propriétaire et meunier du Clipoteau après son père (Annales de la SAN tome XXVIII-XIX, 2003, p. 192).
  4. Jacques, qui reçoit le moulin de Bornival avec son frère Martin. Il épouse Marie Amandeau. Qui suit en II .
  5. Jean
  6. Marie, épouse de Henri Libouton
    • Le 28-9-1652, Marie Lefebvre et son mari Henri Libouton vendent à Isabelle Pierco une rente de 9 vassaux de blé prise dans la rente d’un muid lui revenant par héritage Jacques fut propriétaire et meunier du Clipoteau après son père (Annales de la SAN tome XXVIII-XIX, 2003, p. 191).
  7. Catherine, épouse de François Hannart
    • Le 11-4-1650, François Hannart et Catherine Lefebvre vendent, pour 200 florins à Pierre Thimé et à son épouse Jeanne Hubleau, une rente de 4 muids 7 vassaux de blé hypothéquése sur le moulin du Clipoteau, constituée le 19-7-1947 Jacques fut propriétaire et meunier du Clipoteau après son père (Annales de la SAN tome XXVIII-XIX, 2003, p. 191).

Eustache Lefèbvre achète le moulin du Clipoteau le 1-5-1613 de Jean Pierco et Gertrude de Force (Annales de la SAN tome XXVIII-XIX, 2003, p. 191).

Ce moulin s’est aussi appelé « Moulin d’Argentiau en Ardennelle », « Moulin Samieth », « Moulin Lefebvre », et « Moulin de la papeterie Brabant ». Il faisait partie de la Seigneurie d’Ardennelle, et était situé à cheval sur Nivelles et Monstreux, à droite de la chaussée de Nivelles à Ronquières. Il profitait des eaux du Ri-Saint-Pierre (Annales de la SAN tome XXVIII-XIX, 2003, p. 189).

  • VG VII Bornival p.25, 5 février 1626, Paul Tordeur contre Eustace le febve.
  • Le 29-7-1647, Wauldru Cheron, veuve Eustache Lefèbvre et ses enfants Adrien, Martin, Jacques et Jean Lefèbvre, ainsi qu’Henri Libouton époux de Marie Lefebvre, exposent en arrentement … Le moulin du Clipoteau « ci-devant ruiné » tel qu’ils l’ont acquis en 1613, avec le pré dit Simonne joindant au rieu jusqu’à la fausse ventaille et aussi une montagne devant le moulin d’Argenteau appartenant à Nicolas de Coupigny, joindant au chemin du Grand bailly. L’acheteur devra payer les charges anciennes, à savoir 44 florins à diverses personnes, 2 muids de blé à Waltrude Cheron sa vie durant et 1 muid à chacun de ses enfants. Le moulin est attribué à Martin et Jacques Lefebvre ; ils obligent chacun leur part (1 muid) équivalent à 200 florins (Annales de la SAN tome XXVIII-XIX, 2003, p. 191).
  • VG Monstreux I, greffes scabinaux p.27, 1647: Eustache le febvre X Waudru Queron, dont 6 enfants : 1. Martin, 2. Adrien, 3. Jacq, 4. Jan, 5. Marie X Henri le bonton (Liboton), 6. Cathérine X Franchois Hannart
  • VG Monstreux I, p. 28, … 1647 : Martin le febvre, Adrien, Jacq Le febvre, Jan le febvre, – Henry le boton marit de Marie le febvre, et Catérine le febvre épouse de franchois Hannart, tous enfants d’Eustace le febvre et Waudru Cairon – ont vendu à Remy Moreau un preitz pour 16 pistoles et demy.
  • VG Monstreux I, p.25, 14 juin 1647 : Remy Moreau, et Anne Wasnaire, sa femme, ont constitué une nouvelle rente de 11 florins pour Jan Francq, sur un pret que Moreau a acquis des héritiers Eustace le febvre et de Waudru Canen (sic), joindant au pret dellar, du 2e à l’héritage de Creuve coeur, d’un 1/3 audit Remy et du 1/4 au Warissay.
  • VG Monstreux I, p.25, 7 may 1648 : Remy Moreau et Anne Wassenair sa femme ont vendu à Charles Heyne une rente de 6 florins 5 patars sur leur maison, brassine, usine, estable, jardin, houblonnière, où nunc ils resident nommé la rose et un prets acquis des heritiers Eustache le febvre et Waudru Queron. Esch. Jan francq et Jan Gillobo.
  • VG Monstreux II, p.16, 31 mars 1631 : Piere Allart met en arrentement sa maison vulgo La Rose, joindant à Eustace le febvre
  • VG Monstreux II, p.29, 3 juillet 1645 : Waudru Queron vefve de feu Eustace le febvre, Martin, Adrien, Jacq et Jean le febvre, et Henry Liboton époux de Marie le febvre, filz et filles et beau filz respectivement aux faisant fortz et puissantz pour Cathérine le fèbvre et son mary. Les quels ont vendu au profit d’Adrien le petit un muid de bled de rente; pour laquelle ils ont reçu 140 florins pour pris dudit achapt et ont désigné pour primitive hypoteque d’icelle rente un muid de ble certain pret gisant à Monstreux acquis par lesdits Lefebvre et Waudru le 9 janvier 1598 d’Augustin et Eloy del Porte, frères, joindant ce pret ou héritage à un pret nommé vulgo le fresz del larde appartenant à l’abbaye de Wauty braine, à la piedsente allant de monstreulx à la houblonnière de la Rose, et par en haut à l’héritage de Crève coeur; et pour arrièr fin ont obligé un moulin et préries appelée le Clipoteau, comme ils l’ont acquis de Jan Pierco et Gertrude defosse sa femme, devant la cour dardenelle le 8 mars 1616.- Le 23 décembre 1645 cela fut réalisé à Monstreulx devant les eschevins Jacq de Traux et Paul du château.
  • Me 28-3-1659, Adrien Lefebvre, meunier d’Ittre, François Hannart, mari de Catherine Lefebvre, Henri Libouton époux de Marie Lefebvre, Antoinne Stalle époux de Marie Amandeau, veuve de Jacques Lefebvre et Marie Lermineau veuve de Martin Lefebvre, tous enfants de Eustache Lefebvre et Haldrude Cheron, font le partage des biens de leurs défunts parents.
  • A Henri Libouton échut une rente d’un demi muid 1 quartier 1 boisseau de blé levé sur le moulin du Clipoteau appartenant à Antoine Stalle et Marie Amandeau. Henri Libouton échangea cette rente avec Adrien Lefebvre contre une autre rente de même valeur Jacques fut propriétaire et meunier du Clipoteau après son père (Annales de la SAN tome XXVIII-XIX, 2003, p. 191).

II – Jacques

Il épouse à Monstreux le 27 février 1645 (acte 111, à voir…) Marie Amandeau (décédée en 1690). Dont :

  1. Jean (dit le vieil), qui suit en III.

Jacques fut propriétaire et meunier du Clipoteau après son père (Annales de la SAN tome XXVIII-XIX, 2003, p. 191).

Son épouse, Marie Amandeau, se remarie avec Antoine Stalle. C’est ainsi que, pas succesion, le moulin du Clipotau passa à Antoine Stalle. Le moulin ruiné du Clipoteau fut vendu le 5-6-1683, à Marie Tricot, veuve de l’avocat de la Chambre Jacques fut propriétaire et meunier du Clipoteau après son père (Annales de la SAN tome XXVIII-XIX, 2003, p. 192).

Jacques fut aussi meunier du moulin de Bornival (peut-être après son père Eustache ?). C’était le seul moulin existant à Bornival, et il était loué 249 florins. La famille Lefèbvre exploita le moulin pendant plus d’un demi siècle, sans en être propriétaire. Le moulin eut à souffrir de la campagne de 1690 (guerres de Louis XIV), et on y fit une restauration importante. Il fut mis en vente en 1701 (note 1).

  • Le moulin de Bornival était loué de 9 en 9 ans avec trois bonniers ou environ, au rendage de 64 rasières de blé et 100 florins en argent.
    Le moulin et deux prés contigus furent mis à ferme le 21-4-1672 à Jean Lefèbvre pour 9 ans, pour le prix de 82 florins l’an et 4 rasières de blé, mais le moulin fut rétrocédé le 26-11-1682 à Antoine Stalle et à Marie amandeau son épouse. Le 27-1-1690, cette dernière loue encore le moulin pour 3 ans commençant en mai 1690, mais elle meurt et Jean Lefèbvre, son petit-fils, commence le bail au prix de 82 florins et 90 rasières de blé l’an.
    Le 2-4-1693, le moulin est de nouveau remis à louage pour 9 ans à partir du 1-5-1693 à Jean Lefèbvre le vieil, pour 64 rasières de blé et 100 florins.
    Le moulin eut à souffrir durant la campagne de 1690. On y fit une restaration importante, notamment celle de la toiture, murailles et « ventaillerie » :

    Payez 90 florins à Jacques Franchimont et son assistant, maistres soyeurs pour le charpentage du moulin.
    Payez à Jean Tournay, 18 florins de main-d’œuvre et 6.000 escailles de bois pour la couverture du moulin.
    Payez à Nicolas du Bois 83 florins pour 93 jours pour aggrandir les ventailles, et fabriquer portes et fenestres.
    Payez à Gabriel Wautelet 23 florins pour 23 jours pour ajuster les pierres des murailles du moulin.
    Payez 107 florins à Jean Maton, maistre maçon pour appareiller les murailles du moulin.

    Le 11-07-1701, l’affiche de vente de la seigneurie effectuée en vertu du décret du gouverneur général des Pays-Bas, l’électeur Maximilien-Emmanuel de Bavière, cite :

    Un moulin bannal qui consiste en maison, chambre, estableries et aultres eddifices tenant à la rivière de bornival avecq les ustensils servant audit moulin et trois bonnier de prets ou environ au rendage de 64 rasières de bled et 100 florins en argent par an.

    (Annales de la SAN, tome XXVIII-XIX, 2003, p. 183-184).
  • Cahiers Van Genechten : VG Monstreux I, p.31, 18 novembre 1661 : Hubert Amandeau a acheté un cheval de Jacq le febvre. Réalisé le 9 décembre 1661.
  • VG Monstreux III, p.29, 24 avril 1626 : Jan Amandiau, oste demorant à la taverne nommée Chriefcoeur, prisonnier… condamné et bani (voir détails) !
  • VG Monstreux III p.39, 6 novembre 1668 : Jan Amandiau est décédé ce jourd’huy

III – Jean Lefèbvre (le vieil)

Il afferme le moulin de Bornival le 21 avril 1672, mais il le rétrocède à sa mère le 26 novembre 1682 (celle-ci le loue encore en 1690, mais meurt aussitôt, et c’est son petit fils, Jean (le jeune) qui reprend le bail). Il le loue de nouveau en 1693. Dont :

  1. Jean (dit « le jeune »), qui suit en IV
    • NB : je trouve dans les RP Monstreux, tables : ° Jean le 19 mars 1641, fils de Jean et Merion Marguerite (10). Voir cet acte…

IV – Jean Lefèbvre (le jeune)

Serait-ce lui qui fut baptisé à Monstreux le 19 mars 1641, fils de Jean et Marguerite Merion (ou Herion, patronyme courant ?)

Il reprend le moulin de Bornival en 1690, au décès de sa grand-mère. Il le laisse à son père en 1693. Il reprend un nouveau bail en 1711 (note 1).

Il épouse à Monstreux Jeanne De Davre (ou De Daure / Daue / Dave), dont quatre enfants repérés dans les tables des registres paroissiaux de Monstreux :

  1. Charles, baptisé à Monstreux en 1680 (34)
  2. André, baptisé à Monstreux le 29 mars 1684 (33)
  3. Paul, baptisé à Monstreux le 27 mars 1688 (35)
    • VG Monstreux III, p.32, 12 mars 1714. Paul le febvre et françois Joseph Lefebvre, meunier(s?) de Bornival, frères, furent blessés à Monstreux par Jan françois l’homme le 6 novembre 1712 à Saint Hubert et à Crève Coeur à Monstreux. Coups de Sabre.
  4. Jean-François, baptisé à Monstreux en 1692 (37). Celui-ci épouse Elisabeth de Lalieux (+ 03/08/1741) fille de Robert et Elisabeth Tamineau (ancêtres MEURS et BALLIEU). Dont :
  5. 4.1. Marie-Claire (+ avant 1769), épouse de Pierre du Jacquier
    4.2. Jean-François, célibataire, ° Bornival le 26/05/1712
    4.3. Catherine Joseph, célibataire

    • NB 4/ Je trouve le décès à Ittre le 15 novembre 1770 de Jean-François Lefèbvre, « il était de Bornival ».

Monsieur Emile de Lalieux, de Nivelles, ajoute encore :

  1. Jacq, époux de Gertrude Medart.
    • Le 25/5/1701, Guillaume-François de Kertenmont aliéna par arrentmenet perpétuel au profit de Jacques Lefèbvre et de Gertrude Médart, son épouse, le moulin de Bereau… Il est toujours cité meunier de Bereau le 3 janvier 1711. (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 139).
    • Le 4-4-1696, la cour du Fief de Rognon vendit 3 pierres à meuler appartenant à Sébastien Panier ci devant meunier du Wichet… La femme de Jacques Lefèbvre, meunier du Beraut conteste la vente de ces pierres qui lui appartiennent, dit-elle, par achat effectué le 19-7-1695, à Sébastien Panier, pour la somme de 25 livres gros. La cour échevinale ne lui donna pas raison (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 202)
  2. François Joseph, notre ancêtre, qui suit en V.
  3. Le 18-3-1711, l’avocat Lemaire, receveur de Bornival, remit à louage pour 9 ans commençant le 1-3-1711 à Jean Lefèbvre le jeune, époux de Jenne Dave.

Jean Lefèbvre et Jeanne de Davre tiennent le moulin de Bornival à partir de 1711, et François Joseph habitait avec eux. Ce dernier (voir la suite en V), se marie une huitaine de jours seulement après l’incident dont il est question ci-dessus.

  • nb 1/ A mon avis, mais c’est aussi celui de Mr Emile de Lalieux, étant donné les lieux et le peu d’habitants à l’époque, Jeanne de Davre est parente des de Davre, Seigneurs de Rosseignies. La chose reste évidemment à vérifier.
  • nb 2/ En 1695, André del haize s’acquitte de rentes anciennes en faveur de plusieurs habitants de Monstreux, dont Jan Le Febvre et Jenne de Davre : « André del haize a vendu à Nicolas Mayeur le moulin de Monstreux et 2,1/2 bonniers de prairie, comme Jan davan l’a acquis de Simon du parcq, aussi la maison de la petite bonne, contenant 1/2 bonniers et 42 verges, en payant les vieilles rentes : sur le moulin; un quartier de Semaille estimé à 20 patars à l’église de Monstreux. Et sur la petite bonne à la cure dudit Monstreux 37 patars de rente, et 1 razière de bled à l’estriche, estimé à 2 florins par an; item 2 florins à l’église dudit lieu et 18 florins 11 sols à Jan le febvre comme marit de Jenne de Davre, item à Jan Anthoine de chieff et Anne de Daure; -la vefve et enfants feu Jan de Davre. Réalisé le 13 septembre 1695. » (Cahiers de l’abbé Van Genechten, Monstreux I, p.46, 7 septembre 1695)
  • nb 3/ : Le Haut Puison est occupé par M. Lefèbvre (Robert Cotyle, toponymie d’Arquennes, p.265, Registre des contrats du Comté d’Arquennes de 1679 à 1719). Le Haut Puison ou ferme du Bailli est également appelé le Petit Puison par opposition au Grand Puison ou Bas Puison (ndlr).


V – (François) Joseph Lefèbvre

Je trouve, comme traces sûres du couple, les baptêmes des enfants, lesquels se trouvent inscrits dans le registre de la paroisse de Bornival. Mais ce registre est abîmé et incomplet. Il y a des lacunes avant 1717 et après 1729. La liste des enfants n’est sans doute pas exhaustive. Le père est appelé quatre fois Joseph, et deux fois François Joseph : c’est l’épouse, Anne Lechien, qui permet d’affirmer qu’il s’agit toujours de la même personne.

Décédé à Monstreux le 16 septembre 1743 (acte 143, à voir)

Il épouse à Arquennes le 3 mai 1711 Anne LECHIEN (témoins au mariage : Pierre Charles le febvre, Barthélémy le febvre, Albertine le chien); elle est (sans doute) fille de Jerome LECHIEN et Elisabeth LARBALESTRYE (sans doute le même patronyme que Larbalestrier, bien attesté par ailleurs). Anne est née à Arquennes le 17 septembre 1686

François Joseph Lefèbvre, époux d’Anne Lechien, fut meunier de Bornival jusqu’en 1738, date à laquelle le moulin est loué par Jean-Baptiste Depoitte, meunier à Ophain, qui veut y placer son fils sur le point de se marier.

Il est décédé à Monstreux le 16 septembre 1743.

De sa femme, il eut :

  1. probablement : Elisabeth. Les actes antérieurs à 1717 manquent à Bornival; elle est décédée à Bornival le 14 juillet 1790, épouse de Charles LEJOUR (voir généalogie Meurs). Ce dernier a été baptisé à Ittre le 11 avril 1716, et est décédé à Bornival le 26 Thermidor an 12 (14 août) 1804) âgé de 89 ans, boucher, domicilié successivement à Monstreux, Grandbais et Bornival. De ce couple :

    1.1. Pierre Joseph ° Monstreux le 23 janvier 1740
    1.2. Sans doute Benoît, baptisé à Feluy en 1759. Celui-ci, en effet, épouse sa « cousine germaine » Bernardine Lefèbvre, fille de Paul (frère d’Elisabeth, voir ci-dessous en 3) et Jeanne Carrière. On est sûr de ce cousinage.
    1.3. Jean-Joseph, qui épouse Jeanne-Joseph Vinclair : ce serait la tante de Catherine Vinclair, épouse de Jean Joseph Lefèbvre (et à ce titre, ancêtre des Tamigneaux), fils de Paul (voir ci-dessous en 3).
    1.4. Adrien, né à Grandbais et baptisé à la paroisse Notre Dame de Nivelles le 24 janvier 1755, décédé à Bornival le 17 novembre 1825, époux de Marguerite Joseph Delalieux, née à Bornival le 23 mars 1757 et y décédée le 25 février 1843, fille de Grégoire Delalieux et Marie-Jeanne Moriaux : ils sont les ancêtres des Meurs et Ballieu.
    1.5. François, baptisé à Grandbais, qui épouse à Bornival le 5 octobre 1783 Bernardine Bette, décédé à Arquennes le 20 juin 1806 à 60 ans
    1.6. Peut-être aussi : Catherine Joseph, épouse de Jean Vinclair, oncle de Catherine (épouse Jean Joseph Lefèbvre et ancêtre Tamigneaux).

  2. Marie-Gertrude, baptisée à Bornival le 3 avril 1717 (ss Paul Lefebvre et Gertrude Menart)
  3. Paul Joseph, baptisé à Bornival le 20 juin 1718 (ss Paul Joseph Lefebvre et Albertine … Lechien). Celui-ci est probablement notre ancêtre dans la lignée Tamigneaux, je le présume très fortement, mais sans en avoir la certitude absolue. Qui suit en VI.
    • François Lefèbvre, ainsi que son frère Paul, reçoit des coups de sabre le 6 novembre 1712 dans deux auberges de Bornival : à Saint Hubert et à Crève-Coeur. Cahiers de Mr l’abbé Van Genechten (VG Monstreux III, p.32), 12 mars 1714. Paul le febvre et françois Joseph Lefebvre, meuniers de Bornival, frères, furent blessés à Monstreux par Jan françois L’homme le 6 novembre 1712 à Saint Hubert et à Crève Coeur à Monstreux. Coups de Sabre.
  4. Jean Joseph, baptisé à Bornival le 15 août 1720 (ss Jean François Lefèbvre et … )
  5. François Joseph, baptisé à Bornival le 6 juillet 1722 (ss Joseph Lefèbvre et Marie Louise Wauty)
  6. Marie Joseph, baptisée à Bornival le 29 septembre 1724 (ss Pierre Charles Lefèbvre et Gertrude Menart)
  7. Charles Joseph, baptisé à Bornival le … janvier 1727 (ss Charles Paul Lefèbvre et …)
  8. Marie Hyacinthe, baptisée à Bornival le 18 mai 1729.
    • VG Monstreux III, p.34, 20 décembre 1737, Marguerite le Droit vefve de Nicolas Moreau, contre françois le febvre, meunier de Monstreux (voir 8 août 1738 et 30 sept 1739, ainsi que 3 mars 1741).
    • VG Monstreux VI, p.9, 8 août 1719, et en 1720 : Visites des chemins de Monstreux faites par les échevins. François Joseph Lefebvre figure parmi les échevins.

François-Joseph Le Febvre est propriétaire du moulin de Monstreux selon les actes du 20-12-1737 et du 3-3-1741 (Annales de la SAN, tome XXVIII-XXIX, 2003, Moulins à eau, p. 132). Auparavant, Albert Gillobo est cité propriétaire probable vers 1731.

A propos de François Joseph Lefèbvre, ainsi que de son frère Jean-François, Mr de Lalieux me transmet le récit suivant :

Le 23 avril 1711 au soir, Jean François Lefèbvre, sa femme (Elisabeth de Lalieux, ndlr) et François Joseph Lefèbvre, leur frère demeurant au moulin, allèrent dans la maison habitée par Jean Anthoine de Chieff, Anne de Davre sa femme et Catherine de Chieff leur fille.
Les deux Lefèbvre étaient armés de « chascun un pistollet ». Ils appelèrent Jean Anthoine qui ne se trouvait pas dans la maison.
Aussitôt que celui-ci fut arrivé, Jean François Lefèbvre lui présenta son « pistollet » à l’estomac en disant :
– Rend moy quattre Dieu la viande que tu m’as volé.
A quoy Jean Anthoine ayant réparti qu’il n’avait pas volé sa viande, le dit Jean François Lefèbvre se mit en devoir de briser la porte de la cave de leur maison avec son pied, ensuitte de quoy sa femme, assistée du prédit François Joseph son beau-frère sont entrez en la ditte cave en y faisant des trous en divers endroits avec une fourche qu’ils avaient pris en leure ditte maison en y faisant une recherche partout et de haut en bas, jusqu’à dans leure feumier, pendant laquelle recherche qu’ils ont continué longue espace de temps, que fièrement le dit Jean François Lefèbvre s’est toujours tenu dans la ditte maison le pistollet à la main observant tout ce qui s’y passait et tenant les dits occupants en bride, jusqu’à ce qu’enffin n’ayant rien trouvez ils se sont retiré en dehors de la maison et visitté tout le jardin et dehors de icelle. »
(acte du 7 mai 1711 « pour servir là où il appartiendra » Greffes scabinaux de Bornival).

Il s’agit d’une affaire de famille, Anne de Davre, épouse d’Antoine De Chief, est probablement une parente de Jeanne, épouse de Jan Le fèbvre, peut-être bien la tante des deux protagonistes de cette histoire triviale, qui en dit long cependant sur les conditions de vie de l’époque (chercher la viande dans le fumier !)

  • VG Monstreux III, p.34, 20 décembre 1737, Marguerite le Droit vefve de Nicolas Moreau, contre françois le febvre, meunier de Monstreux (voir 8 août 1738 et 30 sept 1739, 3 mars 1741).
  • VG Monstreux VI, p.9, 8 août 1719, Visites faites par les échevins. François Joseph Lefebvre est parmi les échevins. Idem en 1720


VI – Paul Joseph Lefèbvre

Il est sans doute fils du précédent et de Anne Lechien. Dans ce cas, baptisé à Bornival le 20 juin 1718. Décédé à Bornival le 8 octobre 1791 « vers le 2 heures de l’après-midi ».

Il épouse Jeanne Joseph CARIER, ou Carière/Carrière. Je ne connais ni le lieu, ni la date du mariage. Ce pourrait bien être Bornival, ou Monstreux. Elle est décédée à Bornival le 26 décembre 1791 « vers le 12 heures du midi ».

  • à cette époque, Carier se prononce Carière, de même Ladrier se prononce Ladrière.
  • On trouve à Monstreux un Paul Lefèvre, fils de Jean et Jeanne DAVE ou DE DAVE ou DE DAURE, né et baptisé le 27 mars 1688 (ss Paul (?) Moreau et Marguerite Moreau). Mais ce n’est sans doute pas notre Paul Lefèvre, car il aurait 70 ans à la naissance de sa dernière fille Marie Bernardine. Ce n’est pas impossible dans l’absolu, mais peu probable. Il s’agit plutôt de son oncle.
  • Paul Lefèvre était locataire de la maison et héritage nommé vulgairement « Mille Pensées », situé à Monstreux, sur le chemin qui va de Bornival à Nivelles, et ayant appartenu à feu Pierre Montoisy. Anne Marie Marcq le met en louage pour 3 ans afin d’avoir la somme de 12 florins arriérés de 1746 : cfr VG Monstreux II p.37, 7 septembre 1764.

Ils eurent :

  1. Philippe Joseph Ghislain, baptisé à Monstreux le 29 janvier 1747 (ss Philippe Jo Carier et Marie Gertrude Lefèbvre). Décédé à Monstreux le 11 décembre 1771, époux de Marie Marguerite Delalieu.
  2. Marie Joseph Ghislaine, baptisée à Monstreux le 22 février 1749 (ss Antoine Joseph Carier et Marie Barbe Joseph Carier). Elle épouse à Monstreux le 1 février 1775 Jean-Joseph Vinclair (témoins Jean Joseph Lefèbvre, notre ancêtre et Alexandre Joseph Vinclair, jumeau de notre ancêtre Catherine). Elle était paroissienne de La Chapelle à Bruxelles et les trois proclamations se firent dans les deux paroisses.
  3. Marie Barbe Ghislaine, baptisée à Monstreux le 5 janvier 1752 (ss Géry Carier et Barbe Blanpain).
  4. Jean Joseph, baptisé à Monstreux le 24 février 1754 (ss Jean Joseph Montoisij et Marie Barbe Joseph Carier), notre ancêtre, qui suit en VII.
  5. Marie Hélène Joseph, baptisé à Monstreux le 23 février 1757 (ss Charles Hoseph Ypersiel et Marie Hélène Remij).
  6. Marie Bernardine Ghislaine, baptisée à Monstreux le 27 décembre 1759 (ss Jean Baptiste Zerque et Marie Barbe Joseph Carière). Elle sera appelée Bernardine. Décédée à Bornival le (9) mai 1845, sans profession, âgée de 86 ans, veuve de Benoît Lejour.
    • dont, baptisée à Bornival le 8 février 1785, Marie Françoise Lefèbvre, fille naturelle de Bernardine Lefèbvre, native de Monstreux, et de Benoît Joseph Lejour son cousin germain, natif de Feluy, lequel a avoué et reconnu cet enfant conçu de ses oeuvres, voir ci-devant l’an 1783, le 14 octobre. Le parrain fut François Lejour et la marraine Barbe Lefèbvre.
    • Benoît Lejour doit être fils de Charles Lejour et Elisabeth Lefèbvre (voir enfants de François Joseph et Anne Lechien en II) né à Feluy en 1759.

VII – Jean Joseph Lefèbvre

Fils de Paul Lefèbvre et Jeanne Josèphe CARIER, baptisé à Monstreux le 24 février 1754, décédé à Morsang sur Seine le 15 septembre 1788.

Madame Thérèse Argot, avec qui je suis en correspondance pour la généalogie Hargot, a pu me faire parvenir l’acte de décès conservé en la commune de Morsang sur Seine :

L’an mil sept cent quatre vingt huit, le vingt cinquième jour du mois de septembre, après les vêpres solennelles des deffunts célébrées par nous soussigné Prêtre, chapelain du Titre de Saint Eustache en l’Eglise Paroissiale du Bourg de Soulaines-Quevin en Anjou, Diocèse d’Angers, ancien curé de Saint Jacques le Majeur de la verrière, Diocèse de Paris, et curé de cette Paroisse, a été inhumé au cimetière de cetteEglise le corps de Jean-Joseph le Fêvre, chaufournier, décédé d’hier dans la maison des fours à chaux (ndlr : en renvoi à la fin : en cette paroisse), âgé de trente six ans ou environ, muni du Saint viatique et du sacrement de l’extrême-onction; Epoux de Catherine Joseph Vinclair; au convoi duquel ont assisté Pierre-François-Joseph Vinclair, son cousin, chaufournier en cette Paroisse; Louis Gaulthier Vigneron, ancien collecteur et ancien marguillier en cette Paroisse; et Jacques-Louis Dru, aubergiste en cette Paroisse, ancien collecteur et ancien Marguillier, lesquels ont signé avec nous.
Louis Gauthier. Dru. V.f.j. vinclair, Louis paran.
Bué, curé de Morsan.

en tête de l’acte, deux mots incomplets permettent de deviner : « (fièvre) maligne (gan)greneuse ».

J’avais trouvé une première note au sujet de ce décès dans l’acte du troisième mariage de son fils (notre ancêtre) Jean-Joseph. J’ai ainsi retrouvé l’acte de décès qui avait avait été rédigé dans le registre d’Arquennes, inséré dans les actes de l’année 1796, donc 8 ans plus tard. Cet acte est signé Pierre Vinclair, sans doute le même que celui qui figure sur l’acte dressé à Morsang. Je me suis longtemps demandé ce qu’il était allé faire par là. Grâce à Mme Thérèse Argot, nous savons maintenant qu’il y était allé travaillé dans les chaufours, ainsi que son cousin Pierre Vinclair. Resterait à étudier le métier de chaufournier, voir si c’était un métier courant à Arquennes, et s’il arrivait fréquemment que les hommes partent ainsi travailler à l’étranger.

Morsang-sur-Seine se trouve dans une boucle de la Seine, au sud ouest d’Evry (Corbeil-Essonnes), près de la forêt de Rougeau, et au nord de la forêt de Fontainebleau. Comparé aux grandes agglomérations qui l’entourent, Morsang sur Seine est un petit village de 350 habitants qui a gardé son indépendance. A l’abri des grands axes, il est assez peu connu : il n’y a pas de pont sur le fleuve à sa hauteur. Actuellement, c’est surtout un village de résidences secondaires. S’il n’y a pas de pont, il y a un barrage et une écluse…

Jean-Joseph Lefèbvre épouse à Monstreux le 7 janvier 1776 (Marie) Catherine VINCLAIR, baptisée à Arquennes le 16 janvier 1755; je n’ai pas trouvé le lieu et la date de son décès ; fille de Philippe VINCLAIR et Marguerite DELALIEU; dont,

  1. François Joseph Ghislain, baptisé à Monstreux le 13 novembre 1776
  2. Jean Joseph, baptisé à Monstreux le 21 septembre 1778, notre ancêtre, qui suit en VIII.
  3. Martin, baptisé à Bornival le 18 septembre 1784 (ss Martin Verly et Renelde Dumont; signé Jean Lefèbvre).
    • Jean Joseph Lefèbvre et sa femme Catherine Vinclair habitaient Arquennes dans une maison dite « La Garde de Dieu » : « Le 23 avril 1788, Monsieur Duchesne seigneur de la Haye demandeur en matière de faute Pierre Franchois Vinclair, Marie Anne Coupette veuve de Robert Zébier, Jean Lefèbvre et N. Vinclair sa femme, François Delhuge et Anne Zébier conjoins. Nicolas Martin et sa femme, etc. /…/ respectivement propriétaires, rentiers et locataires et ayant cause connus de la maison à plusieurs demeures nommée la Garde de Dieu avec environ 30 verges etc. jardin et paschy y annexées tous insinués du décret de readjugement obtenu le 26 févier 1788… » (Robert Cotyle, toponymie d’Arquennes, p.171).

VIII – Jean Joseph Lefèbvre

Fils de Jean Joseph Lefèbvre et Catherine VINCLAIR, baptisé à Monstreux le 21 septembre 1778 et décédé à Ophain le 17 novembre 1836 « âgé de 61 ans », cultivateur au Bois-Seigneur-Isaac.

Il épouse en premières noces, à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac, le 21 avril 1808, Marie-Catherine SERVAIS, âgée de 35 ans, ° Bois-Seigneur-Isaac le 5 avril 1773 et y décédée le 28 avril 1818, fille de Jean Baptiste Servais et Catherine MESMAKER; dont :

  1. Florentine, ° Bois-Seigneur-Isaac le 22 octobre 1808, notre ancêtre, qui suit en IX
  2. Louis Albert, ° Bois-Seigneur-Isaac le 29 mars 1811
    • NB : x Nivelles le 10 août 1885 de Jules Joseph Donnez… et Marie Louise Flore Marguerite Lefèbvre ° Ophain BSI le 5 avril 1858, fille de Louis (+ OBSI le 26 mars 1868) et Catherine Pétronille Pigeolet, rentière. Témoin : Julien Lefèbvre, 39 ans, secrétaire communal, frère, BSI. Et divorce le 13 novembre 1888.
  3. Florent Joseph, ° Bois-Seigneur-Isaac le 12 avril 1813

Jean Joseph Lefèbvre épouse en secondes noces, à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac le 13 janvier 1819, Catherine Joseph SCAVEE, âgée de 45 ans, ° Bois-Seigneur-Isaac, fille de Michel SCAVEE (+ à Bois-Seigneur-Isaac le 9 septembre 1794, acte à Haut Ittre) et de Catherine Joseph DUHOUX (+ Bois-Seigneur-Isaac le 17 novembre 1806) ; Catherine est + à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac le 22 novembre 1821, journalière. Il n’y a apparemment pas de descendance de ce lit.

Il épouse en troisièmes noces : (lieu et date du mariage inconnus) Marie-Thérèse WILMOTTE, fille de Nobert Wilmotte et Marie Louise PHILIPPE, décédée à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac le 10 janvier 1825.

IX – Florentine Lefèbvre

Fille de Jean-Joseph Lefèbvre et Marie-Catherine SERVAIS, née à Bois-Seigneur-Isaac le 22 octobre 1808 et décédée à Nivelles le 8 mai 1874 (source : gazette de Nivelles), journalière.

Elle épouse à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac le 2 mai 1835 Antoine MOSSELMAN, fils de Jean-Pierre MOSSELMAN et Catherine ARCQ, né à Lillois Witterzee le 14 octobre 1810 et décédé à Nivelles le 23 août 1873, journalier, machiniste; dont :

  1. Louis-Albert LEFEVRE, enfant naturel, ° Ophain le 17 novembre 1834, reconnu le jour du mariage. Contrairement à ce que j’ai écrit dans le Piret Magazine n° 3, Louis-Albert a pris le nom de MOSSELMAN. Le Louis Lefèbvre dont parle l’annonce parue dans la Gazette de Nivelles est le frère de Florentine, oncle de Louis Albert, ou encore un autre Louis Lefèbvre, instituteur, qui n’a rien à voir avec la famille… Il est décédé avant 1897, selon le faire-part de sa soeur Célina épouse Ferdinand Tamigneaux.
    Louis, qualifié de charpentier, épouse à Lillois le 7 février 1867 (Marie-)Philippine Ghislaine TOURNAY, fille de Jean-Joseph TOURNAY (+ à Lillois Witterzee le 17 octobre 1862) et Henriette SAINT-JEAN, ménagère, ° Lillois Witterzee le 7 septembre 1833, servante; dont, nés à Lillois :

    1.1. Natalie TOURNAY, ° Lillois le 31 janvier 1857 (10 ans avant le mariage, reconnue par Louis Mosselman)
    1.2. Louis Antoine Ghislain, ° le 27 février 1867
    1.3. Marie Ghislaine, ° le 6 octobre 1868
    1.4. Célina Philomène Ghislaine, ° le 11 mars 1870
    et peut-être d’autres, je n’ai pu consulter la suite des registres…

  2. Catherine Marie, ° Ophain le 26 avril 1836, épouse de Florian TRIGALET, dont postérité.
  3. Marie-Françoise, ° Ophain le 24 décembre 1838 : sur le faire part de décès de Célina Mosselman, c’est Eugénie, épouse de Florent HOTE. C’est sans doute la fameuse « tante Gènie » à la quelle Julia Tamigneaux faisait allusion quand elle disait que maman (Marie-Louise Piret) ressemblait tout-à-fait à la tante Gènie. Postérité.
  4. Alphonse, ° Ophain le 23 avril 1840 et y décédé le 20 décembre 1841
  5. Marceline, ° Ophain le 31 octobre 1842, la tante d’Amérique dont parlait Julia Tamigneaux (Argentine), épouse de Floribert GLINEUR. Dont descendance.
  6. Alphonse, ° Nivelles le 10 mai 1846. Sans doute décédé jeune et célibataire : (le faire part de Célina n’a aucune trace).
  7. Elisa, dite Célina, ° Nivelles le 4 juin 1849, notre ancêtre, épouse de Ferdinand TAMIGNEAUX.

X – Elisa (Célina) MOSSELMAN

voir Ferdinand TAMIGNEAUX.

Jean-François Meurs