YEL : le rock aussi est une affaire de famille

Avec leur récent album, « Intimes illusions », les quatre de YEL risquent de sortir de l’intime pour être remarqués par un large public et d’aller au-delà des illusions en concrétisant leurs rêves. Le premier CD, « Entre sagesse et Ivresse », sorti en 2001, avait eu un modeste succès, grâce à des qualités déjà évidentes. Celui-ci commence à faire couler l’encre dans les journaux et les magazines.









Y a pas de doute, YEL, c’est du rock, avec un son rock qui ne date pas d’aujourd’hui, des guitares qui saturent et un rythme soutenu. Mais aussi des plages plus douces et plus mélodiques (« Le Cid », « Laisse-toi »). Ce seraient plutôt les textes qui trahissent la modernité, écrits comme on les aime aujourd’hui, des clips, des impressions, davantage des parataxes (juxtapositions) qui s’entrechoquent que la syntaxe cartésienne des idées claires et distinctes ; des textes à l’image du pantin de la couverture, où les mots crochets et les sonorités jouent le rôle d’articulations mécaniques entre les strophes. Le sens n’est pas toujours évident, mais tourne autour des manipulations, des sentiments illusoires, de la difficulté des rencontres et de la liberté incertaine dans le monde qui nous entoure, ce qui nous ramène au pantin de la « pochette ».









Le groupe s’est produit aux francofolies de Spa, au Botanique, à Dour. Yel commence à faire des vagues… jusqu’à Paris.


Le batteur n’est autre que notre cousin Mathieu De Meyer, qui n’oublie pas de citer son épouse Alix Thomas, et leurs deux petits bouts Arthur et Zoé. Les photos portraits sont d’Olivier Piret… Peu à peu, toute la famille s’y met !




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Jean-François Meurs