Paris et ses distractions lui manque, il renonce à son emploi et s’engage chez Renault. Mais la vie parisienne ne durera pas : il passe devant le conseil de recrutement et est versé dans l’infanterie. Il se bat pour « retourner aux autos », mais en vain. Il est envoyé à Auvours, puis à Fécamps où il reçoit un entraînement comme grenadier. Bientôt, il est au front. Pour se distraire, comme beaucoup de soldats, il « recrute » des marraines de guerre par le journal. Il s’en amuse, et puis les « balance » : c’est le « sport » des tranchées ! Mais il a beau jouer l’insouciant, la tragédie le rejoint. A la veille de la fin de la guerre, lors d’une des dernières grandes offensives, il est tué par une de ses propres grenades. Il repose dans le cimetière de la forêt d’Houthulst. (Récit d’après sa correspondance conservée dans les archives de famille).